« Nous l’avons dit depuis le début, nous sommes disponibles et nous comptons négocier cet été. Mais est-ce que la partie patronale le sera, et disposera-t-elle enfin des mandats nécessaires pour faire avancer les pourparlers ? Il faudra que le gouvernement détermine s’il ne parle que le langage des compressions aveugles sur le dos des élèves vulnérables et du personnel enseignant, ou s’il accorde la priorité aux conditions de travail de ses enseignantes et enseignants, qui sont par ailleurs directement liées aux conditions d’apprentissage et de réussite des élèves québécois », ont déclaré Mme Josée Scalabrini, présidente de la FSE, et M. Richard Goldfinch, président de l’APEQ.
Les négociations sectorielles n’avançant pas de manière satisfaisante, les 70 000 enseignantes et enseignants de la FSE et de l’APEQ prévoient déployer un plan d’action musclé pour la rentrée dans le but de faire entendre leurs revendications. Ils comptent notamment faire respecter leur tâche en ne dépassant pas les 32 heures de présence requises à l’école.
Rappelons que dans le cadre des négociations pour le renouvellement des conventions collectives, le gouvernement veut augmenter le temps de présence des enseignantes et enseignants à l’école et veut pouvoir assigner la totalité du contenu de leur tâche, ce qui attaque de plein fouet leur nécessaire autonomie professionnelle. Il souhaite également augmenter le nombre d’élèves par classe et réduire les services aux élèves en difficulté.