Après dix-huit jours de contestation, le président égyptien Hosni Moubarak a cédé à la pression de la rue. A 17 heures, le vice-président Omar Souleiman annonce, enfin, ce que les Egyptiens réclamaient depuis 18 jours : Hosni Moubarak quitte le pouvoir, après 30 ans de règne.
Explosion de joie dans le pays. « Le peuple a fait tomber le régime ! », a scandé une foule en délire sur la place Tahrir, le poumon de la révolution.
Le peuple égyptien, les jeunes, les travailleurs mobilisés quotidiennement depuis plusieurs semaines ont eu raison du dictateur Moubarak en place depuis 30 ans.
La répression sanglante, l’épreuve de force, les manoeuvres démagogiques ne sont pas venus à bout des millions de manifestants qui, dans la foulée de la révolution en Tunisie, se sont mis en marche pour ne pas s’arrêter.
Le vent de l’histoire souffle en faveur des révolutions sociales et démocratiques en réponse à la crise économique, sociale et écologique qui lamine les conditions de travail et de vie des couches populaires.