C’est en effet à Montréal que se sont développées toutes les bobines de film destinées à la partie Est de l’Amérique du Nord. Les temps changent, et la technologie aussi. La baisse de la demande pour les films photochimiques de 35 millimètres est due aux mutations en cours dans l’industrie cinématographique, où les supports numériques remplacent peu à peu les vieilles bobines de film.
Le 2 octobre dernier, 39 employés ont appris qu’ils seraient mis à pied, effectif le 30 novembre. Technicolor service créatif Montréal continuera d’offrir le service de doublage, mais le laboratoire sera fermé.
« Opérateur de développement positif ou négatif, projectionniste, préposé au nettoyage de film… ce sont des titres d’emploi qui se font de plus en plus rares et c’est un savoir-faire qui va disparaitre. Le SCFP tient à saluer ces artisans de l’ombre », a tenu à signaler Chantal Bourgeois, conseillère syndicale du SCFP.
Après avoir fermé le laboratoire de Technicolor Mirabel spécialisé dans la duplication de films pour la diffusion au cinéma, c’est au tour des derniers travailleurs dans la reproduction de pellicule de perdre leur emploi à Technicolor Montréal