« Luc Ferrandez et Patrick Lagacé ont raison. Dans les réseaux de la santé et de l’éducation, comme ailleurs dans les services publics, il y a du sang sur les murs. Est-ce que le ministre Leitao va enfin s’ouvrir les yeux ? Les enfants dans les écoles ou les services de garde et les aînés dans les centres d’hébergement sont parmi ceux qui ont subi de plein fouet l’obsession de Carlos Leitao pour la création de surplus budgétaire. Ce sont ces gens parmi les plus vulnérables, qui ont contribué au soi-disant effort budgétaire, qui doivent maintenant bénéficier de ces mêmes surplus. Il est temps de renverser la vapeur et d’offrir à nouveau les services d’orthopédagogues dans les écoles ou les bains dans les CHSLD qui ont été coupés. Québec solidaire n’attend rien de moins que le réinvestissement complet des surplus budgétaires dans les services publics », affirme le député solidaire.
Au moment où le Québec dégage les plus grands surplus budgétaires de son histoire, près de 4 milliards $ en incluant les versements au Fonds des générations, la priorité pour Québec solidaire est de réinvestir massivement dans les services publics qui ont été durement saccagés par plus de deux ans de mauvaise gestion du gouvernement Couillard. Le mensonge libéral a maintenant été démasqué par la Protectrice du citoyen. Il y a bel et bien eu des coupes dans les services publics et des impacts sur la population contrairement à ce que plaide sans vergogne le premier ministre Couillard qui n’y voit que du vent.
« Ceux qui souhaitent des baisses d’impôts ne doivent pas être naïfs. La disparition du dernier palier de la contribution santé de 1000$ profiterait à une petite catégorie de gens déjà très riches qui gagnent plus de 150 000$ par année. Autrement dit, les millionnaires Alain Bellemare, Pierre-Karl Péladeau et Alain Bouchard ainsi que Philippe Couillard et ses ministres empocheraient 1000$ de plus alors que les travailleurs et travailleuses au salaire minimum ne toucheront presque rien. Après toutes les compressions dans les services publics et ses impacts sur la population, une baisse d’impôt pour les plus riches à ce moment-ci relèverait de la grossière indécence », conclut Amir Khadir.