En effet, la publication, que l’on peut consulter ici : https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/81-604-x/2019001/tbl/tblc3.1-fra.htm, indique que le retard salarial avec la moyenne canadienne est de 13 % pour 2017-2018. Pire encore, en comparaison avec leurs collègues des autres provinces, un minimum de cinq années de service supplémentaires sera nécessaire aux enseignantes et enseignants québécois avant d’atteindre le maximum de l’échelle salariale.
« Les enseignants du Québec demandent au minimum, et à juste titre, un rattrapage avec la moyenne canadienne afin de reconnaître leur travail à sa juste valeur. À 24 heures du dépôt des offres patronales intersectorielles et à moins d’une semaine des offres sectorielles, le gouvernement doit comprendre le message que, tout comme l’amélioration des conditions d’exercice, la question salariale est incontournable », a fait valoir Luc Gravel, vice-président aux relations du travail de la FSE‑CSQ, responsable des négociations nationales.
Rappelons que nos demandes salariales pour les enseignantes et enseignants sont les suivantes :
– Une majoration de 8 % au 1er avril 2020, spécifique au personnel enseignant, à laquelle s’ajoutent les demandes du secteur public formulées par la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) :
– Une augmentation salariale de 2 $ de l’heure au 1er avril 2020 (environ 4,4 % au sommet de l’échelle enseignante) ;
– Une augmentation de 3 % au 1er avril 2021 ;
– Une augmentation de 3 % au 1er avril 2022 ;
– Un mécanisme de protection du pouvoir d’achat si, une année, l’inflation dépasse 2 %.
« À l’évidence, l’abolition des six premiers échelons promise par le gouvernement Legault sera nettement insuffisante pour corriger cette injustice qui perdure depuis de nombreuses années. Il faut que ça change maintenant ! », a conclu Heidi Yetman, présidente de l’APEQ.
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