Cinema Politica Concordia présente le documentaire Migrant Dreams qui montre « le côté sombre du programme des travailleurs étranger temporaires canadien (...) ». Nous vous invitons à participer en grand nombre, lundi prochain le 17 octobre à 19h au 1455 de Maisonneuve Ouest, Salle H-110, Concordia University, Montréal, QC. (Le film est en anglais, espagnol et indonésien ; sous-titré anglais)
Le film illustre la vie de travailleur(euse)s migrant(e)s qui méritent un travail décent dans le respect des droits de l’homme, mais il semble que le Canada les a laissé(e)s tomber. Le film sera présenté en anglais. La réalisatrice Min Sook Lee assistera a la projection et la productrice Lisa Valencia-Svensson,. Il y aura une pésriode de questions à la fin de la projection.
Cette projection est co-présentée avec Solidarité sans frontières, Centres des travailleurs et travailleuses immigrant-e-s [Imi Wo Cen // Iwc-Cti] et Sustainability Action Fund Concordia. L’entrée se fait sur une base de contributions volontaires (5-10$ suggéré). La salle est accessible en fauteuil roulant.
Migrant Dreams expose le côté sombre du ‘Programme des travailleurs étrangers temporaires’ canadien, un programme permettant aux courtier(ère)s et profiteur(euse)s d’abuser, de déshumaniser et de tromper les travailleur(euse)s migrant(e)s qui ne disposent virtuellement d’aucune aide ou information dans leur propre langue. Ce sont des travailleur(euse)s prêt(e)s à dépenser des sommes exorbitantes pour obtenir un emploi au salaire minimum en emballant les fruits et légumes que l’on mange quotidiennement à la maison.
Noé Arteaga, ancien travailleur temporaire, pense que la situation des travailleurs et des travailleuses temporaires (surtout ceux et celles qui viennent du Guatemala), s’empire. Face à la peur de se trouver sans emploi dans leurs pays d’origine, les travailleurs et les travailleuses finissent parfois par accepter et normaliser cette forme de travail. Puisque beaucoup de ces personnes ne peuvent plus participer au programme en raison des changements à la loi qui empêchent les travailleurs et travailleuses d’appliquer au programme pour plus de quatre ans continus, beaucoup choisissent de fuir le programme pour pouvoir rester au Canada et chercher la résidence à travers d’autres voies.