« Rio Tinto veut le beurre et l’argent du beurre. Ils demandent des reculs salariaux, sans même prévoir de modalités de remboursement lorsque les affaires s’embelliront. C’est un peu curieux, lorsqu’on sait que les relations de travail ne sont pas très bonnes, que l’employeur viole systématiquement la convention collective et que le prix du pétrole et le cours du dollar canadien jouent en faveur de l’entreprise », fait valoir le représentant syndical, Gilles Ayotte.
Les travailleurs se prononceront ce soir et demain matin sur les demandes de l’employeur. Leurs collègues du Labrador ont déjà rejeté ces demandes la semaine dernière dans une proportion de 91 %.
L’entreprise a annoncé récemment 26 mises à pied, en raison du ralentissement dans le secteur du fer. Or, le contrat de travail prévoit que l’employeur doit mettre fin à l’embauche de sous-traitants avant de pouvoir procéder à des mises à pied. « La convention est claire, on exige que Rio Tinto la respecte, tout simplement » fait valoir le président de la section locale 9344, Eddy Wright.
Le texte de la convention collective est limpide : « Aucun employé dans l’unité de négociation ne sera mis à pied parce que du travail normalement accompli par des employés dans l’unité de négociation est donné à contrat ou qu’un tel travail est fait sur les lieux par un entrepreneur. »
Manifestation
Mercredi 18 février 2015 - départ à 16h30
Stationnement de la Promenade des Métallos à Sept-Îles
Les manifestants emprunteront la rue Retty jusqu’à la rue Brochu, passant ainsi devant les locaux de la compagnie.