Dans son allocution aux membres, le directeur québécois Renaud Gagné a tenu à avertir le gouvernement libéral « qu’il ne faut plus qu’aucune subvention ne soit consentie à cet employeur tant et aussi longtemps que le conflit ne sera pas réglé ».
Il faut souligner que la compagnie Delastek a bénéficié de subventions de plusieurs millions de dollars dans le passé pour la création d’emplois. « Aujourd’hui, les travailleuses et travailleurs sont dehors après plus d’un an de conflit… ça n’a pas de sens. Ce n’est pas ce que j’appelle de la création d’emploi », a indiqué le dirigeant syndical.
Le syndicat Unifor va continuer de faire des représentations auprès des clients de Delastek dont la compagnie Bombardier chez qui Unifor représente des milliers de membres à travers le pays afin que de la pression soit mise pour un règlement de conflit. Pour le syndicat, le nœud du problème est le fait que l’employeur profite de l’exception de la recherche et développement pour réduire la portée du certificat d’accréditation syndicale. Dans les faits, le syndicat est convaincu qu’une partie du travail de la production est réalisée par le département de recherche et développement.
Malgré plusieurs rencontres en conciliation, le dossier fait de surplace, ce que déplore le syndicat.