« On est encore sur la corde raide. Depuis des années, les professionnelles en soins sont sous pression. Alors qu’elles viennent à peine de se sortir de la pandémie, elles ont fait preuve d’une solidarité exceptionnelle, mais cela ne peut plus perdurer. Tout l’été, nous serons extrêmement vigilantes pour que l’employeur assure le respect de leurs conditions de travail ainsi que leur santé physique et mentale. »
Ariane Poirier, vice-présidente, Syndicat des professionnelles en soins de la Capitale-Nationale-FIQ
Des solutions et un plan d’action exigés dès septembre
La pénurie de main-d’œuvre se fait sentir depuis des années dans la région, sans pour autant que les élus ne se soient mobilisés pour en atténuer les effets. Par exemple, les enjeux de logement, pourtant bien connus des élus, représentent un frein majeur à l’attraction et la rétention des professionnelles en soins dans la région. Malgré les interventions faites à plusieurs reprises par le syndicat, aucune mesure n’a été mise en œuvre pour y pallier malgré la responsabilité qui leur incombe.
« ll faut que l’attraction et la rétention des professionnelles en soins soient une priorité des élus de Charlevoix. Ils ont une obligation de résultat s’ils veulent résorber la crise. Dès septembre, nous exigeons d’avoir la confirmation que le syndicat aura sa place à la table de concertation où siègera tous les acteurs de la région. Nos membres ne veulent plus subir des conditions de travail défavorables notamment les temps supplémentaires obligatoires à répétition, des équipes de travail en sous-effectif, etc. La réussite de cette opération déprendra de la collaboration exemplaire de tous les partenaires de la région et de la volonté ferme de s’engager à changer les façons de faire », conclut Ariane Poirier.
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