Le soir de Noël, plutôt que de compter sur le personnel du service de sécurité incendie de Prévost qui était disponible, ce sont des pompiers de la municipalité voisine de Saint-Hyppolite qui seraient intervenus en cas d’urgence. Dans une situation où chaque minute compte, les conséquences d’un délai d’intervention peuvent être très graves.
« Les pompiers et les citoyens ne doivent pas faire les frais d’une gestion déficiente. Après des rétrogradations d’officiers et le congédiement d’un autre il y a un an, c’est vraiment la seule solution que la ville a trouvée au manque de personnel ? Pendant ce temps, le chef aux opérations de Prévost est en vacances pendant deux semaines. Ses responsabilités reposent sur les pompiers à temps partiel pour qui le travail de pompier est un deuxième emploi et qui ne font aucune garde interne. C’est une situation inacceptable, on ne peut pas prendre de chance avec la sécurité de la population ! » a déclaré Guillaume Aspireault-Massé, président de la section locale 7161 du SCFP.
Une plainte officielle sera déposée par le SCFP au Tribunal administratif du travail pour non-respect des services essentiels. Au Québec, les grèves et les lock-out ne sont pas permis dans les services d’incendie.
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