Mais le SEPB était toujours sans nouvelle de la partie patronale en début de soirée mercredi.
Sur un autre front, la Commission des relations du travail (CRT) a rejeté aujourd’hui une requête de Renaud-Bray pour suspendre les négociations avec le syndicat et ainsi l’empêcher d’exercer son droit de grève. Renaud-Bray invoquait une demande de désaffiliation dans une succursale de 7 employés à Victoriaville, argument rejeté par la CRT.
« Le compte à rebours est commencé et j’espère que l’employeur répondra à notre offre de règlement », a indiqué Serge Cadieux, directeur exécutif du SEPB-Québec.
Les employés syndiqués de Renaud-Bray, qui ont débrayé samedi et dimanche dernier pour forcer un déblocage dans les négociations, ont voté massivement le 11 octobre en faveur d’un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.
La convention collective est échue depuis le 31 décembre 2012.