« Nous demandons à la direction de nous donner une chance, de donner une chance à l’examen public de Postes Canada, de poursuivre nos discussions à la table de négociation et de donner aux travailleurs et travailleuses la possibilité d’obtenir une convention collective équitable », explique Mike Palecek, président national du STTP.
La société d’État adopte la ligne dure avec ses employées et employés, même si elle a réalisé des profits au cours de 20 des 22 dernières années, dont cette année. Les travailleuses et travailleurs des postes se battent en effet contre des propositions de reculs et de concessions qui, selon eux, sont excessives et tout à fait déraisonnables compte tenu du succès financier de l’entreprise.
« M. Chopra et les membres de la haute direction touchent leurs primes chaque année », s’exclame Mike Palecek au sujet du président-directeur général de Postes Canada, qui a été nommé par Stephen Harper et qui a refusé de démissionner après l’arrivée au pouvoir des libéraux. « Nous ne comprenons pas pourquoi il a besoin de soutirer autant aux travailleuses et travailleurs qui réalisent des profits pour lui. »
Si la direction de Postes Canada refuse de prolonger la période de réflexion, Mike Palecek précise que le Syndicat a tout de même pour objectif de poursuivre les négociations.
« Nous craignons qu’un conflit de travail ne vienne compromettre les résultats de cet important examen de Postes Canada que le gouvernement libéral mène actuellement, explique-t-il. Nous allons faire tout en notre pouvoir pour éviter qu’une telle situation ne se produise. »