« Ces travailleurs ont fait preuve d’une volonté et d’une détermination incroyables dans leur lutte pour le maintien de bons emplois, pour aujourd’hui et pour les générations futures », a déclaré le président national d’Unifor, Jerry Dias.
« Ces résultats envoient un message clair à Bombardier : les membres du syndicat appuient leur équipe de négociation, qui a toujours dit à la société qu’elle ne peut pas accepter les concessions demandées », a ajouté M. Dias.
Les membres de la section locale 1075 d’Unifor sont en grève depuis le 14 juillet pour protester contre les demandes de concessions de Bombardier, qui frapperaient tous les travailleurs et les retraités participant au régime d’avantages sociaux de l’entreprise. Ils ont voté à 80 % pour le rejet de la dernière offre patronale.
Le vote tenu aujourd’hui a été exigé par le ministère du Travail à la suite d’une demande de Bombardier. La société a le droit de faire une seule demande comme celle-ci pendant chaque ronde de négociation.
Le régime de retraite à prestations déterminées actuel aurait été refusé aux nouveaux employés, et 500 membres rattachés à l’usine auraient été privés de leur droit aux prestations de retraite. En outre, si elle avait été acceptée, cette offre aurait mené à la sous-traitance de plusieurs emplois à l’usine.
M. Dias a invité Bombardier à prendre note du message très clair qui vient d’être envoyé par le vote d’aujourd’hui et à revenir à la table de négociation pour collaborer à la préparation d’une convention collective acceptable.
Les travailleurs de Bombardier construisent les nouvelles rames de métro et les nouveaux tramways pour la Toronto Transit Commission (TTC), ainsi que les wagons pour le service de train de banlieue de GO Transit. L’usine de Bombardier a obtenu le contrat de la TTC dans le cadre d’une politique d’approvisionnement local en Ontario que le syndicat a contribué à mettre en place.
Le président de la section locale d’Unifor Dominic Pasqualino a souligné qu’il était fier de constater que les travailleurs de l’usine avaient résisté aux fortes pressions de la société et à ses tactiques fondées sur la peur.
« Bombardier a essayé de nous diviser, mais elle n’a réussi qu’à renforcer notre détermination à nous mobiliser pour le maintien d’emplois de qualité dans notre communauté », a déclaré M. Pasqualino.