C’est ce que la direction de l’entreprise de fabrication de portes a annoncé à ses employés le 31 octobre dernier. Il va sans dire que la nouvelle a été reçue avec consternation par les travailleurs de l’usine.
« Nous sommes très déçus de la tournure des événements, s’est désolée Ginette Longpré, la permanente syndicale de la Section locale 106 des Teamsters responsable du dossier. Lors des deux dernières négociations, les membres avaient pourtant acquiescé à la demande de l’employeur de lui octroyer une marge de manoeuvre supplémentaire afin de garder l’usine ouverte. »
Toutefois, il était évident que l’usine construite il y a longtemps nécessitait une modernisation urgente - laquelle ne s’est jamais matérialisée. C’est l’expérience des travailleurs (certains y travaillaient depuis près de 40 ans) qui compensait pour les équipements désuets de l’usine.
Masonite a plutôt pris la décision de déménager une partie de ses activités au Chili. Ce n’est donc pas étonnant que les travailleurs soient autant découragés et déçus.
« Nous avons demandé à nos avocats d’étudier le dossier afin d’évaluer les possibles recours judiciaires. Nous n’hésiterons pas à procéder si cela s’avère nécessaire, a ajouté la syndicaliste. »