« Cela démontre que les préoccupations exprimées par le lanceur d’alerte Louis Robert étaient légitimes, estime le président du SPGQ, Richard Perron. Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André Lamontagne, doit maintenant reconnaître qu’il a fait fausse route et s’excuser auprès de M. Robert. »
L’agronome a été congédié le 24 janvier, après 32 années de service, pour avoir dénoncé aux médias l’ingérence de lobbyistes en faveur des pesticides au Centre de recherche sur les grains (CÉROM). « L’absence du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) au sein des centres de recherche met en péril l’objectivité de la recherche et, ultimement, la santé et la sécurité des Québécoises et des Québécois », juge M. Perron.
Réintégrer Louis Robert
Depuis plusieurs semaines, le SPGQ réclame notamment la réintégration de M. Robert dans ses fonctions ainsi que la compensation de toute perte qu’il aurait subie en raison de son congédiement. Près de 53 000 personnes ont d’ailleurs signé une pétition sur le site change.org en appui au lanceur d’alerte. Plusieurs organisations lui ont aussi apporté leur soutien.
De plus, le SPGQ estime que la loi actuelle doit être modifiée. « Le congédiement de Louis Robert montre à quel point les lanceurs d’alerte sont mal protégés actuellement, estime M. Perron. La très grande majorité des plaintes sont rejetées par les ministères. Ils ne peuvent être à la fois juges et parties, cela ne sert qu’à protéger l’image de l’organisation. »
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