La pression montera d’un cran, puisque dès le 1er décembre 2023, ce sera au tour du groupe des cols blancs d’exercer ce même moyen de pression. Les deux syndicats dénoncent depuis des mois l’absence de personnes décisionnelles à la table de négociation, particulièrement le directeur général.
Le 8 novembre dernier, avant la tenue du conseil municipal, le maire a accepté de rencontrer les représentants syndicaux avec le directeur général par intérim de la Ville. Malheureusement, aucun progrès n’a été réalisé lors de cette rencontre.
« En toute honnêteté, les discussions ont été très limitées et aucun élément constructif favorisant une entente sur les conditions de travail de nos membres n’a été apporté par la partie patronale. En fait, elle se refusait même à reconnaître les effets négatifs de l’inflation galopante sur le pouvoir d’achat des salarié(e)s. En plus, la Ville ne respecte pas leur expertise. C’est un manque flagrant d’ouverture », dénonce Stéphane Paré, conseiller syndical du SCFP.
Soulignons que le syndicat des cols bleus et la Municipalité se sont récemment entendus sur les modalités du maintien des services essentiels. Les cols blancs, de leur côté, ne sont pas assujettis à cette obligation légale. Cette grève risque donc d’occasionner quelques inconvénients pour la population.
Le 12 septembre 2023, les 41 cols bleus ainsi que les 31 cols blancs ont voté unanimement en faveur d’un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève. Les deux groupes sont sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2019.
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