Malgré l’impression qu’il donne, Justin Trudeau n’est pas progressiste, il n’est qu’un électoraliste qui ne fait qu’appliquer les vielles recettes libérales pour gagner ses élections exactement comme au temps de son père Pierre Elliott, qui avait sorti les conservateurs de Jos Clark en empruntant pour baisser artificiellement le prix de l’essence à la pompe et gagner ses élections.
Dans le présent cas, tout ce que les emprunts de Justin vont réussir à faire, c’est de ramener à plus ou moins brève échéance les politiques d’austérité et de déficit zéro dont le Parti libéral est l’instigateur au Canada et qui ne font que pelleter le problème par en avant pour les remettre à plus tard quand ce n’est pas directement dans la cour des provinces.
Il faut mettre un terme à ces cycles infernaux d’« endettements-remboursements », taxer les entreprises à leur juste part et en finir un fois pour toutes. Car il est là le problème et nulle part ailleurs.
C’est d’ailleurs pourquoi je préfère encore le programme du NPD, qui dispose au moins de la vertu de ne pas foutre encore plus d’intérêts sur les épaules des citoyens pour engraisser les banques.
Or donc, si Trudeau était vraiment progressiste, non seulement n’aurait-il pas appuyé l’infâme loi liberticide C-51 des conservateurs, mais refuserait-il aussi d’endetter les canadiens pour soutenir les programmes sociaux et le ferait en taxant les banques, les riches et les multinationales à leur juste part et en mettant un terme aux paradis fiscaux que les libéraux fédéraux avaient aussi légalisés pour favoriser l’entreprise de navigation « Canada Steamship Lines » de Paul Martin et qui permettent la fuite légalisée de plus de 170 milliards par année de capitaux canadiens via des compagnies offshore.
Car ce n’est pas d’aider le peuple que d’emprunter sur le dos du peuple pour épargner les entreprises d’avoir à faire leur juste part.
Christian Montmarquette