’’ Le 15 mars dernier, alors que nous étions plus de 150 000 étudiantes et étudiants officiellement en grève au Québec et plus encore dans les rues de Montréal, Québec, Alma, Baie-Comeau, Cap-aux-Meules, Carleton-sur-Mer, Gaspé, Gatineau, Joliette, La Pocatière, Magog, Mont-Laurier, Rimouski, Rivière-du-Loup, Rouyn-Noranda, Saguenay, Saint-André-Avellin, Saint-Félicien, Saint-Hyacinthe, Sept-Îles, Shawinigan, Sherbrooke, Trois-Rivières, Valcourt et Warwick, on s’était lancé une nouvelle invitation : le 27 septembre. On s’était dit que même si ce que l’on venait d’accomplir était beau, cette date-là, elle, serait encore plus grandiose. On s’était dit que ce serait encore plus gros, plus puissant. C’était un rendez-vous. Ce rendez-vous est aujourd’hui marqué à l’agenda.
Le 27 septembre, à midi, on se retrouvera au monument George-Étienne Cartier sur le Mont-Royal à Montréal. Promis, nous, nous y serons.
Entre le 15 mars et le 27 septembre, 196 jours se seront écoulés. Et tout nous pousse à croire que sans mobilisation de plus grande envergure, nos décideurs et décideuses ne prendront pas d’initiatives en vue d’éviter le pire, mais aussi en vue de nous proposer un monde plus respirable. Habitable. Un monde tout simplement plus désirable.
Le 27 septembre, la planète est en grève. Pas seulement les étudiantes et étudiants, mais aussi les travailleuses, travailleurs, citoyennes, citoyens. Parce que la crise climatique n’épargne personne, nous devons toutes et tous nous mobiliser. Faisons de cette date un moment historique. Celui du véritable changement.
Parce qu’il est grand temps que l’on prenne les choses en main.
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