Édition du 17 décembre 2024

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Europe

Les gouvernements européens ne protègent pas les citoyens

Les gouvernements européens ne protègent toujours pas leurs citoyens contre la pollution atmosphérique toxique, la plupart des Européens respirant encore de l’air vicié dans leurs villes.

photo et article tirés de NPA 29

Les polluants provenant de l’agriculture, du chauffage domestique et des véhicules dépassent les niveaux nécessaires pour garantir un air respirable dans le cadre des directives de l’Organisation mondiale de la santé, malgré la législation européenne, les engagements des gouvernements et des années de campagnes.

Seules l’Irlande, l’Islande, la Finlande et l’Estonie ont affiché des niveaux de particules fines – l’une des formes les plus dangereuses de pollution atmosphérique – inférieurs aux lignes directrices de l’OMS en 2018, selon des données publiées lundi par l’Agence européenne pour l’environnement.

L’exposition à cette pollution a causé environ 417 000 décès prématurés en Europe, y compris dans les pays tiers, en 2018.

Hans Bruyninckx, le directeur exécutif de l’AEE, l’organisme de surveillance de l’environnement en Europe, a déclaré : « [Nos] données prouvent qu’investir dans une meilleure qualité de l’air est un investissement pour une meilleure santé et une meilleure productivité pour tous les Européens.

Les politiques et les actions qui sont cohérentes avec l’ambition de l’Europe de parvenir à une pollution zéro conduisent à des vies plus longues et plus saines et à des sociétés plus résistantes ».

Il y a eu quelques améliorations, mais elles ne sont pas à la hauteur des actions nécessaires de la part des gouvernements. L’AEE a constaté qu’en 2018, 60 000 personnes de moins qu’en 2009 sont mortes prématurément à cause de la pollution par les particules fines.

Il se peut également que des améliorations sanitaires aient eu lieu cette année en raison des confinements du coronavirus, a noté l’AEE, mais des travaux supplémentaires sont nécessaires pour évaluer l’ensemble des impacts. Les données préliminaires ont montré qu’il y avait eu des réductions allant jusqu’à 60% de la pollution de l’air ce printemps, confirmant d’autres résultats.

Des études ont trouvé des liens entre la forte pollution atmosphérique et l’augmentation des dommages causés par le Covid-19, soulignant la nécessité de réduire la pollution de l’air.

Fiona Harvey Lun 23 Nov 2020

https://www.theguardian.com/

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