tiré du Bulletin de la Commission altermondialisation et solidarité internationale de Québec solidaire - Le lundi 24 février 2020

Le vent de droite qui souffle fort un peu partout impose un réalignement en profondeur des forces progressistes, y compris des formations politiques. Celles-ci si elles veulent progresser doivent restructurer leurs actions, redéfinir leurs priorités et apprendre à travailler différemment avec les mouvements populaires et les mobilisations dans la rue. Pour contribuer à la Grande transition, les partis et formations politiques doivent agir « dedans » et « dehors » des institutions, en tant que porte-parole des résistances et des luttes, en tant qu’outil des convergences, en tant que promoteur d’une reconstruction d’une société basée sur la justice sociale et environnementale. Par ailleurs, les formations politiques doivent coordonner leurs résistances à l’impérialisme et au colonialisme sous toutes ses formes, participer, comme le suggère le sociologue Walden Bello, à la mise en place d’un grand front mondial contre l’austéritarisme, le militarisme et le fascisme. C’est sur ces bases que l’espace Les Gauches dans la grande transition se définit.

Au carrefour de la collaboration de plusieurs réseaux au Québec et organisations ailleurs dans le monde, les différents ateliers touchent des préoccupations cruciales du point de vue de l’action politique de la gauche radicale, au Québec, au Canada, en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde. À l’initiative de membres de la commission altermondialisation et de solidarité internationale, et en collaboration avec le Conseil des Canadiens, les Nouveaux cahiers du socialisme, le Réseau d’innovation sociale et environnementale (RISE) et les Amis-es du Monde diplomatique au Québec, cet espace est rendu possible aussi avec la contribution ou la participation de Democratic Socialists of America (DSA) (États-Unis), Socialist Project (Canada), la France insoumise (France), PODEMOS (Espagne), Bloco de Esquerda (Portugal), Parti du socialisme et de la liberté (Brésil), Colombia Humana (Colombie), Frente Amplio (Chili), Rassemblement des révolutionnaires ayisyens (Haïti), Die Linke (Allemagne), Parti du travail (Belgique), Parti populaire socialiste (Danemark), ainsi que les revues Rebelion (Mexico), Jacobin (États-Unis), Viento Sur (État espagnol).

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