« Les représentants des employeurs s’enfargent dans les fleurs du tapis et trouvent toutes sortes de raisons saugrenues pour ne pas ajuster les salaires en fonction de l’entente qu’ils ont signée. Ils nous demandent des contreparties qu’ils ont déjà ! Ça commence à ressembler à de la mauvaise foi », a déclaré Benoit Cowell, président de la FTPQ.
Les représentants des deux associations d’employeurs privés, la Coalition des entreprises de services paramédicaux du Québec (CESPQ) et la Corporation des services d’ambulance du Québec (CSAQ) demandent les mêmes contreparties que celles accordées par les syndicats du réseau de la santé publique. Les conventions collectives des paramédics donnent déjà la possibilité aux employeurs de mettre à l’horaire des quarts de travail de douze heures et l’enjeu de la mobilité de la main-d’œuvre est réglé depuis plusieurs années et n’a fait l’objet d’aucune demande lors des dernières périodes de négociation.
La FTPQ-SCFP 7300 est présente chez 18 employeurs dans huit régions du Québec : Abitibi-Témiscamingue, Bas-Saint-Laurent, Chaudière-Appalaches, Estrie, Gaspésie, Lanaudière, Mauricie et Montérégie. Elle est affiliée au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente plus de 17 000 paramédics au Canada, ainsi qu’à la FTQ, le plus grand regroupement syndical au Québec.
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