C’est donc l’ensemble du personnel scolaire, enseignantes et enseignants, personnels de soutien, professionnelles et professionnels, qui a voté à la majorité en faveur de la grève, qui pourrait être déclenchée à n’importe quel moment à l’automne si les discussions aux tables de négociation de la Commission scolaire crie ne reprennent pas à un rythme satisfaisant d’ici là.
Silence radio
« Les négociations sont à l’image de nos relations de travail : pénibles. Malgré la main tendue aux dirigeants de la Commission scolaire crie pour discuter ensemble afin que les relations de travail et les discussions en négociation prennent une tournure plus positive pour les parties, c’est le silence radio : même pas un accusé de réception. La commission scolaire semble nous ignorer et pas du tout intéressée à conclure ces négociations qui n’en finissent plus », déplore Larry Imbeault, le président de l’AENQ-CSQ.
« Les membres sont excédés de constater que les négociations avec la Commission scolaire crie sont au point mort, alors que les centres de services scolaires du sud ont réglé depuis des mois. Les enjeux d’attraction-rétention sont encore plus criants au Nord qu’au Sud, et l’attitude de fermeture de la Commission scolaire crie est incompréhensible. Au Nord comme au Sud, tous les élèves du Québec méritent les mêmes services ! », conclut Annie Chartier, présidente du SPPMSNO-CSQ.
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