Même si le gouvernement fédéral a nommé un conciliateur au dossier, les négociations piétinent. « En plus des salaires, les indemnités de transport, les fusions ou créations de nouvelles tâches, la durée des périodes d’apprentissage ainsi que la prime d’éloignement font partie des points qui restent à être discutés », mentionne le président de l’unité syndicale de la section locale 7065, Jonathan Connelly.
Au cours de cette assemblée, les membres ont également confié à leur comité de négociation le mandat de déclencher une grève, si nécessaire et au moment jugé opportun, en accord avec les règles prescrites au Code canadien du travail. En effet, puisque Transport Ferroviaire TSHIUETIN offre un service essentiel aux communautés, les parties patronales et syndicales doivent convenir de la teneur de ces services essentiels en cas de grève. À défaut d’une entente sur ceux-ci, il revient alors au Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) de trancher.
Les parties ont convenu de se revoir dans les prochains jours pour tenter une ultime entente sur le renouvellement de la convention collective. À défaut d’une telle entente, la grève deviendra inévitable. « Nos membres méritent une rémunération et des conditions de travail équivalentes à ce qui se donne ailleurs pour un travail semblable », affirme le représentant du Syndicat des Métallos, Gilles Ayotte. « Les demandes des employés de TSHIUETIN sont légitimes, elles respectent le marché et s’accordent à ce qu’on trouve ailleurs dans l’industrie ».