Rappelons que la dernière convention collective (2012 - 2014) avait été renouvelée uniquement avec les majorations de salaires, donc c’était la même convention collective depuis 2007 qui était en vigueur.
Les négociations se sont déroulées dans un climat difficile. D’ailleurs, les discussions avaient repris sous l’égide d’un conciliateur du ministère du Travail en janvier dernier, après le rejet à 78 % des offres patronales par les employés en décembre 2015. Ce vote avait été réclamé par l’employeur en vertu des dispositions du Code du travail.
Cette nouvelle entente, qui a été entérinée par les membres à 93 % le 14 avril dernier, sera d’une durée de quatre ans. Elle prévoit des augmentations de salaire de 1,75 % pour les deux premières années, accompagnées d’un montant forfaitaire de 0,2 %. Pour les deux dernières années de la convention collective, l’augmentation sera calculée selon l’indice des prix à la consommation (IPC), avec une augmentation minimale de 1,75 % et sans plafond maximal.
D’autres gains ont été négociés par la partie syndicale. Mentionnons entre autres, les heures supplémentaires payées en temps double à certaines périodes de l’année, la majoration des primes de disponibilité et un partage plus égal des primes d’assurances collectives.
De plus, la possibilité d’une réduction du temps travaillé en guise de préretraite et l’amélioration de la liste des vêtements fournis par l’employeur ont été obtenues. La partie syndicale a également obtenu le maintien de la cotisation patronale au régime de retraite et l’adhésion possible des employés au Régime de retraite par financement salarial de la Fédération des travailleuses et travailleurs du Québec (RRFS-FTQ).
« Nous considérons que dans un climat assez difficile nous avons réussi à conserver le pouvoir d’achat de nos membres tout en respectant la capacité de payer des citoyens de Saint-Donat », a déclaré Maxime Valade, conseiller syndical au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP).