Au total, plus de 400 travailleuses et travailleurs pourraient se retrouver en grève cet été et affecter la tenue de la dizaine d’événements prévus pendant la saison estivale. Depuis quelques années, le Parc olympique prend un virage événementiel important et accueille notamment des concerts de musiques, des festivals, des événements sportifs, et autres événements à grand déploiement.
Les revendications principales des employé-es tournent autour de la protection des horaires de travail. La Société de développement et de mise en valeur du Parc olympique souhaite imposer un remaniement des cadres horaires qui étendrait la semaine de travail sur sept jours, comprenant notamment les fins de semaine.
« J’ai quatre enfants et je ne suis pas le seul à avoir des obligations qui font en sorte que j’ai besoin d’un emploi stable ! L’horaire de travail est un acquis important pour les travailleuses et les travailleurs, on va le défendre », explique Nouhoum Doumbia, président du Syndicat des bureaux-techniques du Parc olympique.
« Tout le monde ne peut pas travailler le soir et la fin de semaine, au gré des nouvelles vocations que se donne l’employeur. Si le Parc olympique change ses activités, ce ne sera pas sur le dos des travailleurs et des travailleuses », affirme Stéphanie Gratton, présidente par intérim de la Fédération des employées et employés du secteur public.
« En pleine pénurie de main-d’œuvre, la Société du Parc olympique a tout intérêt à demeurer un employeur de choix. En 2023, on ne peut pas accepter des reculs sur les horaires de travail », ajoute la deuxième vice-présidente de la Fédération des professionnèles, Kathrin Peter.
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