« De façon générale, l’employeur est resté sur ses positions, souligne le vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), Jean-Pierre Bourgault. Il veut que le syndicat accepte sa proposition de couper des postes et des heures de travail, tout en annonçant qu’une restructuration s’en vient. Il est hors de question que les employé-es disent oui maintenant à des reculs alors qu’ils ne savent pas ce qui leur pend au bout du nez dans quelques mois », ajoute-t-il.
Les syndiqué-es sont pourtant prêts à mettre de l’eau dans leur vin, le temps que la compagnie procède à certaines restructurations. Ils ont fait des concessions sur leurs demandes salariales. Ils ont proposé des solutions à court terme pour essayer d’empêcher la grève, comme une convention sur deux ans pour sauver la saison du minerai. L’employeur refuse. Ils ont suggéré la création d’un comité paritaire pour discuter de restructuration, mais l’employeur estime que ce serait trop lent.
« Un comité paritaire serait trop lent, mais alors que la grève était imminente, l’employeur n’a pas mis tous les efforts nécessaires pour régler la situation. Le directeur général de la compagnie s’était planifié des vacances au Chili ; le porte-parole du comité de négociation, lui, n’a pas jugé bon de se déplacer et a préféré participer à la séance par une visioconférence de Québec. Ça dénote le manque de sérieux de l’employeur qui dit vouloir trouver des solutions rapidement », renchérit le président du conseil central de la Côte-Nord, Guillaume Tremblay.
« Les employé-es sont déterminés à rester en grève le temps qu’il faudra pour se faire respecter et on sera derrière eux jusqu’au bout. », ont conclu les deux porte-parole.
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