Du même souffle, les principales centrales syndicales québécoises joignent leurs voix au mouvement d’indignation international qui réclame la levée de l’embargo sur Gaza. Pour le mouvement syndical, il est inacceptable que le gouvernement d’Israël ne respecte pas les conventions de l’ONU qui exigent l’arrêt immédiat de ce blocus devenu insupportable pour la population de Gaza.
Enfin, ces organisations déplorent l’attitude du gouvernement canadien et de son premier ministre, Stephen Harper, à la suite de l’agression armée contre la flottille pacifique et humanitaire. Fidèle à lui-même, le chef conservateur a préféré jouer la carte de la modération en se gardant bien de condamner la politique israélienne d’isolement et d’agression contre le peuple palestinien. Ottawa a finalement appuyé du bout des lèvres la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU demandant une enquête impartiale, mais se refuse à réclamer la fin du blocus de la bande de Gaza.
La CSN, la FTQ et la CSQ considèrent que seuls la négociation et l’arrêt des agressions armées permettront de jeter les bases d’une paix durable entre les deux peuples de Palestine.