Le groupe des "jeunes du 24 mars", dont le camp a été démonté vendredi par la police après des heurts, a demandé samedi que le Premier ministre jordanien et des responsables sécuritaires soient limogés et jugés pour leur responsabilité dans les violences.
"Nous demandons que soient limogés le Premier ministre, le chef des Renseignements, le chef de la Gendarmerie et leurs adjoints, et qu’ils soient jugés", a affirmé au cours d’une conférence de presse l’un de leurs représentants, Firas Mahaddine.
"Nous sommes arrivés à un point de non-retour (...), nous allons étudier les moyens de poursuivre la contestation jusqu’à l’obtention de nos demandes", a ajouté M. Mahaddine un cinéaste de 32 ans.
La police a démonté vendredi le camp des "jeunes du 24 mars", un groupe rassemblant différentes tendances y compris des islamistes, rassemblés depuis jeudi pour réclamer des réformes.
Des attaques menées par un groupe de loyalistes, puis l’intervention de la police anti-émeutes se sont soldées par la mort d’une personne et plus de 130 blessés.