« Même si, en principe, il allait de soi qu’un travail équivalent méritait un salaire égal, il aura fallu une mobilisation déterminée et beaucoup de persuasion pour se rendre jusqu’à l’adoption d’une loi par la ministre Louise Harel, le 21 novembre 1996. Nous pouvons nous réjouir du chemin parcouru. Et malgré cet important jalon, la lutte vers la reconnaissance de la juste valeur de notre travail se poursuit », a déclaré Mme Josée Scalabrini, présidente de la FSE.
La tâche des enseignantes et enseignants s’est grandement complexifiée dans les dernières années, par exemple avec les nombreux plans d’intervention, les outils et le matériel accompagnant les élèves en difficulté. On peut penser aussi à l’ajout dans le quotidien des nouvelles technologies de l’information, ou encore à l’application des différents plans gouvernementaux et des multiples ententes découlant d’une gestion axée sur les statistiques.
Voilà pourquoi, dans le cadre de l’exercice du maintien 2015 de l’équité salariale, la FSE a comptabilisé plus de 5 300 plaintes en provenance des enseignantes et enseignants qu’elle représente. Celles-ci font valoir les changements significatifs survenus dans l’exercice de la profession enseignante au cours des dernières années, tout en plaidant pour une reconnaissance de sa juste valeur actuelle.
Rappelons que l’enseignement est une profession à prédominance féminine. De plus, qu’ils soient à l’éducation des adultes, à la formation professionnelle, à l’éducation préscolaire, à l’enseignement primaire ou secondaire, tous les enseignants et enseignantes du Québec exercent un même métier, celui d’enseigner et de préparer l’avenir.