DU JAMAIS VU : le communautaire prend la rue pour deux jours de grève
Rappelons qu’à compter de demain, le lundi 2 novembre, plusieurs organismes œuvrant partout au Québec et notamment sur le territoire de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB) seront en grève pour deux jours afin de dénoncer les politiques d’austérité du gouvernement libéral de Philippe Couillard et de revendiquer plus de justice sociale.
« À l’image de tant d’autres luttes actuelles, dont la nôtre pour l’école publique, mais aussi pour l’ensemble des services publics, les organismes communautaires décrient les conséquences désastreuses des politiques d’austérité du gouvernement libéral à leur endroit. Nous tenons aujourd’hui à témoigner notre solidarité », affirme le vice-président santé-sécurité et mobilisation du SEPB-579, Sébastien Barraud.
Les porte-parole syndicaux rappellent, à l’instar de la coalition Je soutiens le communautaire : « En coupant les services et en détériorant les droits des personnes marginalisées et en situation de pauvreté, l’austérité s’attaque aux organismes communautaires. Ainsi, plus les besoins de la population augmentent, plus les groupes sont sollicités, sans pour autant voir leur financement rehausser. »
Les revendications des organismes communautaires :
– Le respect de l’autonomie des organismes communautaires et la reconnaissance de leur travail comme moteur du progrès social ;
– Le plein financement à la mission globale de tous les organismes d’action communautaire autonome qui y ont droit ;
– L’indexation annuelle des subventions pour suivre l’augmentation des coûts de fonctionnement ;
– La fin des compressions budgétaires et un réinvestissement majeur dans les services publics et les programmes sociaux.
« L’aveuglement idéologique du gouvernement Couillard, multipliant les coupes de tout acabit, annonce une catastrophe sociale à très court terme, qui touchera d’abord les femmes et les familles les plus précaires. Seule la solidarité de toutes et de tous - travailleuses et travailleurs, étudiantes et étudiants, chômeuses et chômeurs, citoyennes et citoyens des secteurs public comme privé - nous permettra de faire reculer ce gouvernement au service d’une élite financière », conclut la vice-présidente à la vie syndicale du SEOM, Caroline Proulx-Trottier.