Hors maintenant, dans la propagande de guerre, on renverse l’argumentaire pour justifier les guerres préventives. Cette conception se nourrit du révisionnisme historique actuel comme quoi le climat de paix dans le monde ne peut être assuré que par les interventions de l’OTAN. Cette alliance militariste est pourtant vouée à la conquête de nouveaux marchés ou de zones d’influence dans le monde. Il n’est pas
anodin d’évoquer à notre tour les 800 bases militaires étasuniennes dans le monde, répertoriées par Wikipédia, qui permettent à l’OTAN de déployer des stratégies impériales … toujours au nom de la préservation de la paix. Et sous ce couvert, ce qui est presque une guerre permanente contre les peuples, est montré le vrai visage de l’impérialisme, celui d’une guerre sans fin à l’échelle de la planète pour
réaménager les zones d’influence.
Il apparaît dès lors des zones alternatives de résistances surtout dans le Tiers-Monde qu’il ne faudrait pas non plus ignorer.
Compte tenu de cette conjoncture propre aux agressions de toutes sortes, il serait plutôt entendu entre différents intervenants pacifistes, dont le mouvement communiste international, qu’il faille au plus tôt isoler et défaire l’influence politique et militaire de cette machine de guerre pour assurer au XXI ième siècle des relations égalitaires entre les peuples de manière à en faire une période exempte de nouvelles confrontations à l’échelle de la planète tout en étant plus favorable au développement pacifique.
Voilà donc la véritable leçon du Munich contemporain : les fauteurs de guerre restent toujours à la recherche de nouveaux fronts où leur interprétation erronée de l’histoire conduit aux agressions de toutes sortes laissant derrière elles des millions de réfugiés, des soldats suicidaires, des pays dévastés, des environnements ravagés, … dont toutes les responsabilités sont attribuées à l’ennemi du moment !
Assez du mensonge militarisme propagé par le Canada. Assez des menaces constantes d’imposer le néolibéralisme et les traités de libre-échange par la force des armes. L’escalade est déjà allée trop loin. Souhaitons que rien ne s’accélère sinon notre propre résistance à ces agressions dont nous ne tirons aucun profit et qui ne font qu’attiser « la haine de l’Occident ».
L’indépendance du Québec ramènerait ce dernier impérialisme arrogant à plus de modestie quant aux leçons de Harper et de ses ministres sur la démocratie, l’émancipation des femmes et la paix mondiale. Déjà qu’à l’intérieur, les contradictions s’aiguisent entre ce gouvernement et une population de plus en plus excédée et nombreuse à soulever les enjeux politiques de cette forme de gouvernement pour le remettre en cause.
Guy Roy