Et dire que certains de mes copains écolos croient qu’il suffira d’une bonne catastrophe pour que tout le monde prenne conscience du danger…
Le 8 août 2008, la revue Science expliquait que des climatologues américains et britanniques avaient confirmé le lien entre le réchauffement climatique et l’accroissement des très fortes précipitations en comparant modèles informatiques et observations par satellite. L’amplification des pluies d’une intensité extrême s’est même révélée nettement plus grande que ce qu’avaient prévu jusqu’à présent les modèles, précisaient-ils. Le lien entre le réchauffement de la planète et l’amplification du nombre et de la violence des ouragans a été depuis démontré, l’une des premières conséquences concrètes du réchauffement climatique sera la formation d’ouragans plus violents. Le premier ouragan de catégorie 5 sur l’échelle de Saffir-Simpson a eu lieu en 1938 en Nouvelle Angleterre, aujourd’hui c’est presque la norme.
Si vous lisiez le livre de Jean-Pierre Dupuy petite métaphysique des tsunamis, vous sauriez qu’il n’y a plus depuis belle lurette de catastrophe naturelle. « L’humanisme orgueilleux qui donne au monde moderne son dynamisme inouï met en péril la continuation même de l’aventure humaine. Nous vivons désormais dans l’ombre portée de catastrophes futures qui, mises en système, provoqueront peut-être la disparition de l’espèce. Notre responsabilité est énorme, puisque nous sommes la seule cause de ce qui nous arrive. »
Le 25 juillet 1968, j’achetais mon journal préféré, Pilote, il y avait en couverture l’annonce de la publication, en feuilleton, du deuxième épisode, des aventures de Valérian et Laureline, La cité des eaux mouvantesMézières et Christin. Quand j’avais 13 ans un journal de bande dessinée de divertissement m’informait mieux sur l’avenir de la planète que les journaux d’information de divertissement d’aujourd’hui. Soyez en certain l’image qui illustre ce billet, va devenir de plus en plus d’actualité. Quand la glace du Groenland aura fondu, New York comme d’autre ville côtière sera noyée. Cela se passera comme aujourd’hui, on ne nous parlera que de raisons naturelles… Ce monde est définitivement fou. Moi qui lisait la Gueule ouverte dans les années soixante dix, je suis juste obligé encore d’ouvrir ma gueule, mais franchement cela fatigue que depuis 40 ans, le premier rapport du Club de Rome, la connaissance progresse moins vite que le mensonge.