« La crise sanitaire que nous traversons ne doit pas nous faire oublier l’urgence de la crise climatique. Nous ne devons pas oublier que les deux crises ont un point en commun. Les scientifiques mandatés par l’ONU lèvent un drapeau rouge ; des crises sanitaires encore plus graves sont à prévoir si notre environnement continue à se dégrader au rythme actuel. Parallèlement à cela, nous avons le devoir d’encourager une transition vers une économie sobre en carbone et, au Québec, nous pouvons réussir rapidement cette transition énergétique », déclarent les présidentes et présidents de l’APTS, CSD, CSQ, CSN, FAE, FTQ, FIQ, SFPQ, SPGQ, CRFTQMM et CCMM-CSN.
« La crise climatique va entrainer des transformations importantes dans l’ensemble des économies et dans le monde du travail. Pour réussir, cette transformation doit être juste pour les travailleuses et travailleurs. Nos organisations s’engagent à ce que ces transformations dans les milieux de travail n’entrainent pas de précarisation, mais une amélioration des conditions de travail en identifiant et en mettant en place des solutions concrètes pour une transition préventive et non seulement réactive. Cela veut dire prévoir déjà des programmes de formation pour la requalification des emplois qui risquent d’être affectés par ces transformations », ajoutent les leaders syndicaux.
« Pour en arriver au succès que nous impose le défi climatique, il faudra favoriser des emplois d’utilité sociale et environnementale, dont les emplois du secteur public. D’ailleurs, la crise sanitaire le démontre bien : la qualité des services publics, qui ont une empreinte carbone faible, nous permet d’être plus résilients face aux crises tout en favorisant une transition juste. Aussi, il faut rejeter les politiques d’austérité, de privatisation et favoriser une politique fiscale progressiste. L’après-crise sanitaire doit être l’occasion de repenser nos économies pour qu’elles soient plus justes, plus vertes et plus démocratiques. La planète mérite mieux. Les travailleurs et travailleuses du Québec méritent mieux. Le Québec mérite mieux », concluent les leaders syndicaux.
Organisations membres du Réseau intersyndical pour le climat
Andrée Poirier, présidente de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS)
Luc Vachon, président de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD)
Sonia Ethier, présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ)
Jacques Létourneau, président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN)
Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain - CSN (CCMM-CSN)
Marc-Édouard Joubert, président du Conseil régional FTQ Montréal métropolitain (CRFTQMM)
Sylvain Mallette, président de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE)
Daniel Boyer, président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ)
Nancy Bédard, présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ)
Christian Daigle, président général du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ)
Line Lamarre, présidente du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)
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