Cette année marque le 22e anniversaire de la tuerie de l’École Polytechnique où, le 6 décembre 1989, 14 femmes ont été assassinées parce qu’elles étaient des femmes. Pour dénoncer cette aberration, plusieurs membres de Québec solidaire de la Capitale nationale ont participé à la commémoration de la tuerie de Polytechnique organisée par les groupes de femmes de Québec sur le parvis de l’Église St-Roch au centre-ville de Québec.
Québec solidaire Capitale Nationale dénonce le gouvernement Harper qui, sous la pression du lobby des armes à feu, veut détruire le registre des armes à feu et ce, malgré que ce soit un outil fort utile dans la combat contre la violence. « Une seule chose positive est ressortie de cet événement : la création du registre des armes à feu mais le gouvernement Harper fait
table rase de cet instrument utile pour contrer la violence », déplore la co-porte-parole de Québec Solidaire Capitale-Nationale, Monique Voisine.
Nous saluons l’adoption à l’unanimité, par l’Assemblée nationale du Québec, d’une motion demandant au gouvernement du Québec d’intenter un recours juridique visant à maintenir le registre fédéral des armes d’épaule et à en assurer la préservation des données, avant que l’abolition de ce registre entraîne leur destruction avec l’adoption du projet de loi C-19.
Nous appelons la population à interpeller le premier ministre du Canada et leurs députés pour qu’ils empêchent l’adoption de ce projet de loi insensé.
De plus, Serge Roy, également co-porte-parole de Québec Solidaire Capitale Nationale, rappelle que « malgré le mythe de l’égalité déjà atteinte, la violence sexiste est toujours un problème social majeur et qu’il importe d’appuyer le mouvement féministe qui propose plusieurs solutions pour y mettre fin. »
Québec solidaire, parti dont le féminisme est une valeur fondatrice et fondamentale, appuie la lutte du mouvement féministe pour que cesse toutes formes de violence faite aux femmes.