« La volonté de nos membres est claire », a déclaré André Émond, président du SPSPEM. « Avec les conditions de travail actuelles, la métropole est vulnérable et n’est pas en mesure de retenir l’expertise de ses professionnels. Nous ne pouvons fournir une prestation de services de qualité aux citoyens de Montréal. Le déclenchement d’une grève de nos 430 membres aurait un impact considérable sur l’avancement des divers chantiers de travail à la Ville, et nous souhaitons éviter cette situation à tout prix. Par contre, sans démarche claire de l’administration en place en vue de régler le dossier, nous devons réfléchir aux alternatives qui se présentent à nous. »
Le Syndicat demande notamment l’instauration d’une échelle salariale reconnaissant la contribution des scientifiques expérimentés afin de prévenir leur départ au profit du secteur privé, un exode qui a considérablement affaibli la Ville de Montréal dans les dernières années et l’a rendue vulnérable face aux fournisseurs de services, créant ainsi un climat propice aux situations frauduleuses dévoilées à la commission Charbonneau.
À propos du SPSPEM
Fondé en 2002 à la suite des fusions municipales sur l’île de Montréal, le Syndicat professionnel des scientifiques à pratique exclusive de Montréal regroupe les ingénieurs, les arpenteurs-géomètres, les chimistes et les médecins vétérinaires œuvrant à l’emploi de la Ville. Outre de défendre les intérêts professionnels de ses membres, le SPSPEM travaille à maintenir des relations de travail efficaces et harmonieuses avec l’employeur dans le but de favoriser une prestation de services professionnels de qualité aux Montréalaises et Montréalais.
Le SPSPEM a déposé le 30 avril 2014 un mémoire à la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction afin de suggérer des pistes de solutions concrètes pour rétablir un système de saine gestion des projets à la Ville de Montréal en reconnaissant l’apport de l’expertise de ses ingénieurs et la valeur de leur opinion professionnelle.