« Avec tous ces gens qui se lèvent pour réclamer une telle enquête, le gouvernement Charest doit cesser de faire la sourde oreille et être à l’écoute de la population », a lancé Lucie Martineau présidente générale du SFPQ.
Ce n’est pas la première fois que le SFPQ se lève pour demander une véritable enquête. À maintes reprises, au cours des derniers mois, le Syndicat a dénoncé le processus obscur des attributions de contrats sans appel d’offres et le recours abusif à la sous-traitance au ministère des Transports qui engendre des frais supplémentaires pour les citoyens. Les apparences multiples de conflits d’intérêts entre les firmes génie-conseil et le ministère ont aussi fait l’objet d’une dénonciation.
Le SFPQ a posé plusieurs gestes comme le dépôt d’un rapport exhaustif au vérificateur général concernant l’explosion des coûts de la sous-traitance au ministère des Transports. « Le gouvernement a tout fait pour éviter la tenue d’une commission d’enquête. Il a même créé une unité anti-collusion qui est en fait un écran de fumée pour dissimuler ce que pourrait révéler une véritable enquête publique. Ce n’est que de la poudre aux yeux, il est temps d’y voir clair », estime madame Martineau.
Le SFPQ s’est joint à cette coalition des foulards blancs et appuie la motion déposée par les partis politiques à l’Assemblée nationale pour qu’une commission d’enquête publique sur les règles d’octroi de contrats édictés par le Conseil du trésor voie enfin le jour. « Avec toutes les allégations de partisaneries, de corruption et de manque de transparence au gouvernement, les Québécois souhaitent connaître une fois pour toutes si les deniers publics ont été bien dépensés dans le passé », soutient la présidente générale du SFPQ.