La FAE réalisera ainsi le mandat confié par ses membres afin de débloquer l’impasse dans les
présentes négociations. Les enseignantes et enseignants veulent ainsi exprimer publiquement
leur colère et dénoncer l’inaction du gouvernement qui ne propose aucune solution crédible
pour favoriser des conditions décentes de travail, un meilleur soutien aux élèves en difficulté et un meilleur apprentissage de tous les élèves.
« Devant l’immobilisme de l’équipe de négociation patronale, nous n’avons d’autre choix que
d’exercer ce moyen de pression. Si le gouvernement ne souhaite pas vivre un automne chaud
et une rentrée scolaire perturbée, il doit prendre très au sérieux les messages que nous lui
adressons déjà depuis longtemps. Les enseignantes et enseignants crient leur détresse et
personne ne semble les écouter. Le 8 juin, ils ont bien l’intention de se faire entendre », a
déclaré le président de la FAE, Pierre St-Germain.
La FAE regroupe neuf syndicats de l’enseignement qui représentent quelque 32 000
enseignantes et enseignants (le tiers du personnel enseignant au Québec) du préscolaire, du
primaire, du secondaire, du milieu carcéral, de la formation professionnelle et de l’éducation des adultes ainsi que le personnel scolaire des écoles Peter Hall et du Centre académique Fournier.