POUR LES PORTE-PAROLE DU FRONT COMMUN, DES ENTENTES AVANT L’ETE DANS LE RESEAU DE LA SANTE SONT POSSIBLES A CONDITION D’ASSAINIR LE PROCESSUS EN COURS. LA PARTIE PATRONALE DOIT CESSER D’IMPOSER DES ULTIMATUMS. ELLE DOIT ACCEPTER DE TRAITER DES ENJEUX PROPRES A CHAQUE GROUPE. POUR CERTAINS, L’AMENAGEMENT DU TEMPS DE TRAVAIL CONSTITUE LA PRIORITE DE LA PRESENTE RONDE ET ILS SONT DISPOSES A EN DEBATTRE. POUR D’AUTRES GROUPES, CE SUJET NE CONSTITUE PAS UN ENJEU MAJEUR ET ILS VOUDRAIENT POUVOIR ABORDER LES SUJETS QU’ILS ESTIMENT PRIORITAIRES.
LE FRONT COMMUN RAPPELLE QUE POUR EN ARRIVER A DES ENTENTES SATISFAISANTES A TOUTES LES TABLES, LA PARTIE PATRONALE DEVRA ACCEPTER DE NEGOCIER DES SOLUTIONS POUR AMELIORER LE QUOTIDIEN DE TOUTES LES CATEGORIES DE PERSONNEL DANS LE RESEAU.
« NOUS COMPRENONS MAL LES RAISONS QUI FONT EN SORTE QUE LES TABLES DE NEGOCIATION DU SECTEUR DE LA SANTE ET DES SERVICES SOCIAUX N’ARRIVENT PAS A AVANCER, VOIRE MEME FONT DU SURPLACE DEPUIS DES MOIS. COMMENT SE FAIT-IL QUE NOUS AYONS REUSSI A OBTENIR DES ENTENTES NEGOCIEES AU NIVEAU SECTORIEL POUR UN GRAND NOMBRE DE MEMBRES DU FRONT COMMUN PROVENANT, ENTRE AUTRES, DES SECTEURS DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE L’EDUCATION ALORS QUE DANS LE SECTEUR DE LA SANTE, NOUS N’Y ARRIVONS PAS ? », A DECLARE GILLES DUSSAULT, PORTE-PAROLE DU SECRETARIAT INTERSYNDICAL DES SERVICES PUBLICS (SISP).
DES COMITES PATRONAUX EN SANTE QUI MANQUENT D’OUVERTURE
LES PORTE-PAROLE SYNDICAUX VEULENT QUE LES COMITES PATRONAUX EN SANTE S’INSPIRENT DES AUTRES SECTEURS AYANT REUSSI A REGLER. MALGRE DES NEGOCIATIONS PARFOIS CORIACES DANS LES SECTEURS DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE L’EDUCATION, LES REPRESENTANTES ET REPRESENTANTS PATRONAUX ET SYNDICAUX ONT TROUVE DES MOYENS DE FAIRE AVANCER LES NEGOCIATIONS AVEC LES RESULTATS QUE L’ON CONNAIT AUJOURD’HUI POUR CERTAINS GROUPES. « TOUTES LES TABLES N’ONT PAS REGLE, MAIS AU MOINS, ON PEUT ESPERER DES PERSPECTIVES DE REGLEMENT A COURT TERME. MALHEUREUSEMENT, EN SANTE, NOUS NE POUVONS QUE DEPLORER AUJOURD’HUI LA STRATEGIE DES COMITES PATRONAUX DE NEGOCIATION », AJOUTE LOUIS ROY, VICE-PRESIDENT DE LA CONFEDERATION DES SYNDICATS NATIONAUX (CSN).
LES ORGANISATIONS SYNDICALES REITERENT QU’ELLES SOUHAITENT TOUJOURS EN ARRIVER A UNE ENTENTE NEGOCIEE LE PLUS TOT POSSIBLE. DEPUIS LE DEBUT, LES ORGANISATIONS SYNDICALES ONT CHOISI DE FAIRE DIFFEREMMENT. ELLES ONT UTILISE L’OUTIL QUE CONSTITUE LA MEDIATION COMME IL SE DOIT, DANS LE BUT DE TROUVER DES SOLUTIONS POUR AMELIORER LES SERVICES A LA POPULATION. « NOUS AVONS TOUT MIS EN ŒUVRE POUR OBTENIR UNE ENTENTE AVEC BONNE FOI ET DILIGENCE, ET NOUS SOMMES IMPATIENTS DE METTRE CETTE NEGOCIATION DERRIERE NOUS. TOUS ONT INTERET A CE QUE CETTE NEGOCIATION SE CONCLUE PAR UNE CONVENTION COLLECTIVE NEGOCIEE : LE GOUVERNEMENT, LES SYNDICATS ET LA POPULATION, MAIS SURTOUT LES TRAVAILLEUSES ET TRAVAILLEURS, QUI POURRAIENT SE CONSACRER A LEURS TACHES EN BENEFICIANT DE L’AMELIORATION DE LEURS CONDITIONS DE TRAVAIL. C’EST UNE NOUVELLE MAIN QUE NOUS TENDONS AU GOUVERNEMENT », DECLARE MICHEL ARSENEAULT, PRESIDENT DE LA FEDERATION DES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES DU QUEBEC (FTQ).
POUR LES PORTE-PAROLE DU FRONT COMMUN, L’ETE EST À NOS PORTES ET NOUS SAVONS TOUTES ET TOUS QUE LA PERIODE DES VACANCES NOUS ELOIGNERA ENCORE PLUS D’UN REGLEMENT NEGOCIE. « PENDANT CE TEMPS, CE SONT LES SERVICES A LA POPULATION QUI EN SOUFFRENT ET LES EMPLOYES DE L’ÉTAT SONT TOUJOURS DANS L’ATTENTE D’UN NOUVEAU CONTRAT DE TRAVAIL. »