« C’est une très bonne chose que le RTL offre à ses usagers un site web mobile qui permet de valider un déplacement avec un choix d’itinéraire. Cela répond à une nécessité de promotion du service de transport en commun. Là où il y a un problème très gênant, c’est qu’en plus de proposer différents itinéraires avec ses autobus, le RTL se trouve à faire la promotion d’Uber. L’usager se voit même proposer le temps de parcours et la gamme de prix de ce service illégal et privé », a déploré Daniel Leroux, président du Conseil provincial du secteur du transport terrestre du SCFP-Québec, auquel sont affiliés les quelque 750 chauffeurs d’autobus du RTL.
« Selon la loi sur les sociétés de transport en commun, le RTL a pour mission d’assurer, par des modes de transport collectif, la mobilité des personnes sur le territoire de l’agglomération de Longueuil. Cette mission est incompatible avec la promotion d’une entreprise qui été déclaré illégale par les représentants du gouvernement du Québec et de plusieurs municipalités », a précisé Daniel Leroux.
« Nous exigeons donc de Jacques Daoust, nouveau ministre des Transports, une intervention immédiate pour que cesse cette pratique inacceptable de la part d’un transporteur public. De plus, puisque cette action va à l’encontre de la mission et des valeurs du RTL, le ministre se doit d’agir contre le ou les responsables de cette initiative, qui est un manque de loyauté flagrant envers le RTL », a-t-il conclu.
Le Syndicat des chauffeurs d’autobus du RTL est la section locale 3333 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP). Quant au Conseil provincial du secteur du transport terrestre du SCFP-Québec, il représente au total plus de 7000 travailleurs à travers le Québec.