Rouyn-Noranda, 14 juin 2024 - avant l’établissement de la zone tampon dans le quartier du Vieux-Noranda, le Petit Théâtre et sa compagnie de création Les Zybrides lance son nouveau projet de création multidisciplinaire Noranda Ville Ouverte, qui célèbre l’histoire et la vie du quartier du Vieux- Noranda avant le déménagement de 200 familles et la démolition de 87 bâtiments.
Nous profitons également de l’occasion pour annoncer le lancement d’une campagne de
sociofinancement sur la plateforme La Ruche qui nous aidera à couvrir les frais de création et de diffusion du projet.
Noranda Ville Ouverte, un projet multidisciplinaire avec des artistes d’ici
Le terme de “ville ouverte” désigne, en état de guerre, une ville déclarée rendue sans combat afin de l’épargner de la ruine. La question se pose lorsqu’elle présente un intérêt historique ou culturel, ou par la présence de civils. Le terme évoque également le contraire d’une ville fermée, ou “Company Town”, dont est issue Rouyn-Noranda.
La création sera incarnée par trois oeuvres, portées par des artistes d’ici, et qui prendront place dans le quartier du Vieux-Noranda : Résistance, un mapping architectural sur l’histoire des mouvements ouvriers et sociaux rouynorandiens avec Dominic Leclerc, Gabrielle Izaguirré-Falardeau et Jean-Lou David ; Shutdown, un spectacle de danse contemporaine sur la réalité des travailleurs des mines, coproduit avec We All Fall Down et avec la participation des CopperCrib ; Perdre racine, une installation multimédia percutante qui agit comme devoir de mémoire face à ce que la grande histoire ne retiendra pas, coproduit avec le Collectif Tomber Debout composé d’Ariane Ouellet, Valéry Hamelin et Violaine Lafortune.
La diffusion se fera à la fin du mois d’août : du 21 au 31 août 2024 avec certaines dates pendant le FME.
Une identité visuelle réalisée à partir d’une oeuvre d’Édith Laperrière
Édith Laperrière est une artiste visuelle qui vit et travaille au Témiscamingue. Dans sa pratique, elle met à l’honneur le patrimoine bâti et notamment les habitations modestes et agricoles du Témiscamingue. Ses œuvres évoquent la disparition, l’attachement au patrimoine, au territoire, aux souvenirs et amènent une prise de conscience quant à la fugacité du quotidien. Le choix d’Édith est rapidement apparu comme une évidence pour réaliser l’œuvre Résister qui s’inspire des maisons de la zone tampon et qui sert d’identité
visuelle au projet.
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