« Le niveau d’inégalité et d’insécurité va sans cesse croissant. Les riches sont de plus en plus riches et les pauvres, de plus en plus pauvres. Il est indécent qu’à peine 1 % de la population détienne plus de 90 % de la richesse à travers le monde. Quant aux droits des travailleurs et travailleuses, ils sont de plus en plus bafoués par des lois antisyndicales qui, bien souvent, nient le droit à la libre association, quand ce n’est pas par de la répression, des arrestations et même des assassinats, comme l’indique un sondage mondial réalisé pour la Confédération syndicale internationale (CSI) en 2017 », déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.
À ce sujet, 71 % des personnes interrogées à travers le monde pensent que les gouvernements doivent hausser les salaires des travailleurs et travailleuses. De plus, 8 personnes sur 10 estiment que le salaire minimum dans leur pays est insuffisant (voir le sondage de 2017 de la CSI : https://www.ituc-csi.org/sondage-d-opinon-mondial-de-la-csi).
« "Changer les règles du jeu", ça veut dire combattre pour la démocratie et pour le progrès social et économique de tous et toutes. Au Québec, ce combat passe entre autres par une rémunération décente avec une hausse du salaire minimum à 15 $ l’heure, l’instauration d’un régime d’assurance médicaments public et universel, l’interdiction de toutes les clauses de disparité de traitement, un encadrement des agences de placement temporaire, le respect des droits syndicaux, la lutte pour les travailleuses et travailleurs domestiques et contre toutes les nouvelles formes d’esclavagisme », conclut le président de la FTQ.
Un message, un commentaire ?