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La situation dans les CHSLD : « À cause des syndicats ? »

Une explication simpliste et réductrice

Lors de sa conférence de presse du 13 avril 2020 le premier ministre du Québec, monsieur François Legault, a expliqué pourquoi il y avait selon lui une pénurie de préposéEs aux bénéficiaires dans le réseau de la santé et des services sociaux.

Sa réponse repose principalement sur deux points. Elle est à la fois simple et navrante :

1) À cause des syndicats qui « demandent la même augmentation de salaire en pourcentage pour tous les employés ».

« Je comprends que ce n’est pas simple négocier ça. Traditionnellement, quand je regarde les gouvernements qui se sont succédé, habituellement, les grands syndicats, qui représentent toutes sortes de groupes d’employés, demandent la même augmentation de salaire en pourcentage pour tous les employés. Certains syndicats ont de l’ouverture, donc, d’autres en ont moins, donc ce n’est pas simple, cette négociation-là. Comme vous le savez, on a essayé de l’accélérer. Là, on continue les discussions, mais ce n’est pas nécessairement simple de donner une augmentation permanente plus importante aux préposés aux bénéficiaires. »

2) Parce qu’il y a des gens qui « gagnaient seulement 13$ de l’heure ».

« Ce qu’on a fait, c’est qu’on a donné un boni temporaire, donc une bonification de la rémunération, 8 % pour les personnes qui sont directement avec les patients, puis, dans le secteur privé, une augmentation de 4 $ de l’heure. Ce que je rappelle, là, il y a des gens qui gagnaient seulement 13 $ de l’heure, là. Donc, même à 17 $ de l’heure, là, ce n’est pas suffisamment attirant. Puis en plus, bien, ce sont des primes qui sont temporaires. Tant qu’on ne s’est pas entendus avec les syndicats, ça reste des primes qui sont temporaires. »

Je m’étonne que personne dans l’entourage du premier ministre ne se soit donné la peine de lui expliquer que les augmentations de salaire, au pourcentage identique et universel dans les secteurs public et parapublic, ont été, la plupart du temps, non pas négocié entre le gouvernement et les syndicats, mais bien plutôt quasiment toujours imposé unilatéralement, sans possibilité de les négocier, par nul autre que le triumvirat constitué du président du Conseil du trésor, du ministre des Finances et du premier ministre. De 2002 à 2019, les augmentations de salaire dans les secteurs public et parapublic au Québec n’ont jamais dépassé 2% par année. Pire, il y a eu, durant cette période, 4 années durant lesquelles les augmentations de la rémunération ont été de 0% (2003, 2004, 2015 et 2019). Avec de telles hausses, qui étaient sous le taux de l’inflation, on comprend pourquoi les salaires des préposéEs aux bénéficiaires, déjà peu élevés, n’ont jamais véritablement augmenté. On saisit aussi pourquoi ces salaires aujourd’hui sont plutôt "bas". Qu’en est-il maintenant du sexe des personnes qui occupent les postes de préposées aux bénéficiaires (PAB) ? Sont-ce par hasard en majorité des femmes ? Et que pense le gouvernement Legault des plaintes déposées en vertu de la Loi sur l’équité salariale par les organisations syndicales qui représentent les PAB ? Ces plaintes sont-elles traitées avec diligence ou sont-elles toujours pendantes ? Le gouvernement Legault veut-il oui ou non régler ces plaintes ? Explication simple de la part de monsieur François Legault ? Soyons précis : nous y voyons plutôt une explication simpliste et réductrice.

Pour aider l’actuel premier ministre du Québec à se faire une tête sur la question de la rémunération dans les secteurs public et parapublic au Québec, nous l’invitons à lire l’étude de l’Institut de la statistique du Québec qui a pour titre : Travail et rémunération. État et évolution comparés. Édition 2019.

La grande conclusion de cette étude est à l’effet que : "face à la grande entreprise privée, l’administration québécoise accuse un retard de 10,2 % si l’on regarde uniquement le salaire."

Voici quelques-unes des données également disponibles dans cette étude :

« Rémunération globale : retard par rapport aux autres salariés québécois et aux syndiqués...

Sur le plan de la rémunération globale, l’administration québécoise affiche un retard de 6,2 % en regard de l’ensemble des autres salariés québécois (ASQ).

Un retard est également noté par rapport au secteur « autre public » (–24,9%) et à toutes ses composantes ainsi que par rapport aux syndiqués (ASQ et secteur privé).

... mais parité avec les employés du secteur privé et avance sur les salariés non syndiqués

La rémunération globale des employés de l’administration québécoise est à parité avec celle des employés du secteur privé.

Des avances respectives de 6,7 % et de 7,8 % sont observées vis-à-vis de l’ensemble des non-syndiqués et des salariés non syndiqués du secteur privé.

Sur le plan salarial : retard de l’administration québécoise par rapport à tous les secteurs

Les employés de l’administration québécoise gagnent un salaire moyen (51 030$) inférieur à celui de l’ensemble des ASQ et à celui des salariés du secteur privé. Ces retards sont respectivement de 13,2% et de 10,2%.

Les salariés de l’administration québécoise montrent un retard salarial supérieur à 17,0 % par rapport aux syndiqués et aux salariés du secteur « autre public » et de trois de ses composantes (administrations municipale et fédérale, et entreprises publiques). L’écart le plus marqué est observé par rapport à l’administration municipale (–23,5%). C’est en comparaison avec les non-syndiqués (ASQ et secteur privé) que les retards sont les moins importants (respectivement –6,5% et –6,0%). »

Nous l’invitons aussi à regarder d’un peu plus près les offres d’augmentations salariales annuelles proposées par ses prédécesseurs aux salariéEs syndiquéEs des secteurs public et parapublic de 1982 à aujourd’hui. Une chose caractérise ces offres, elles ont toujours été ridiculement basses.

Alors, la sous-rémunération des préposéEs aux bénéficiaires dans les CHSLD serait imputable "aux syndicats" selon le premier ministre François Legault ? Allons-donc. Cette situation est plutôt attribuable à celles et ceux qui ont déterminé jusqu’à maintenant la rémunération en vigueur dans les secteurs public et parapublic au Québec. Une rémunération qui est, pour la quasi-totalité des salariéEs syndiquéEs de ces secteurs, très en déca de ce qui est accordée dans la fonction publique fédérale, le secteur municipal, le secteur privé syndiqué, alouette !

Il y a bien deux raisons qui expliquent pourquoi les salaires sont bas dans les secteurs public et parapublic au Québec. Hélas, ce ne sont pas celles qui ont été mentionnées par le premier ministre François Legault. Il s’agit des raisons suivantes :
1) À cause de la politique salariale du gouvernement qui ne tient pas la comparaison avec ce qui est versé aux autres salariéEs québécoisEs à deux exceptions (secteur privé et les salariéEs non-syndiquéEs) ;
2) Parce qu’il s’agit de postes de travail occupés à environ 75% par des femmes.

À quand une authentique valorisation de la rémunération pour les préposéEs aux bénéficiaires et pour les autres salariéEs syndiquéEs qui fournissent une prestation de travail dans les services qui sont jugés vitaux et essentiels dans une société développée et une économie du savoir ?

Yvan Perrier

13 avril 2020

17h17

Vous pouvez m’écrire à l’adresse suivante : yvan_perrier@hotmail.com

https://www.pressegauche.org/Des-conditions-salariales-sous-pressions-depuis-35-ans . Consulté le 13 avril 2020.

https://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/travail-remuneration/remuneration-salaries-2019.pdf

http://www.assnat.qc.ca/fr/video-audio/archives-parlementaires/activites-presse/AudioVideo-84939.html . Consulté le 13 avril 2020.

Conférence de presse de M. François Legault, premier ministre, et Mme Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants

Situation au Québec quant à la COVID-19

(Treize heures deux minutes)

Le Modérateur : Alors, bonjour et bienvenue à cette conférence de presse du premier ministre du Québec, François Legault, en compagnie de la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais, et du directeur national de la santé publique, Horacio Arruda.

À vous la parole.

« M. Legault : Oui, bonjour, tout le monde. Je commence par le bilan de la journée. On a malheureusement 32 nouveaux décès, donc on est rendus maintenant à 360. Donc, je veux offrir mes condoléances aux familles et aux proches des 32 victimes. On a maintenant 13 557 cas confirmés. C’est une augmentation de 711. On a 879 personnes hospitalisées. C’est une augmentation de 55. Sur les 879, il y en a 226 qui sont aux soins intensifs. C’est une augmentation de neuf.

Comme vous pouvez vous l’imaginer, actuellement, notre grande priorité, c’est la situation dans les CHSLD et les résidences pour aînés, donc que ça soit ce qu’on appelle des RPA, des RI, toutes les résidences, là, qu’elles soient publiques ou qu’elles soient privées.

D’abord, je veux vous dire qu’en fin de semaine, comme je l’avais dit samedi, on est allés inspecter les 40 CHSLD privés non conventionnés et on s’est rendu compte que la grande majorité sont très bien gérés. Le personnel soigne bien les patients. Il y en quelques-unes, là, quatre ou cinq, qu’on garde sous surveillance. On ne va pas s’arrêter là. On a commencé déjà, depuis hier, puis ça va se poursuivre aujourd’hui puis au cours des prochains jours… On va aller inspecter toutes les résidences publiques et privées, CHSLD, RPA, RI, donc, pour aller voir exactement si la situation est sous contrôle.

Bon, je veux revenir sur la situation dans les CHSLD et les résidences pour aînés de façon générale.

D’abord, c’est important de se rappeler qu’avant même la crise, depuis des années, on avait des pénuries de personnel dans les résidences pour aînés. Puis, je pense, peut-être le problème le plus important, c’est un problème de salaire. Donc, on n’arrive pas, même si on a affiché beaucoup de postes, à combler les postes. C’est encore plus difficile dans certaines résidences au privé qui paient moins cher, mais, même dans le secteur public, très difficile d’aller attirer tout le personnel qu’on a besoin.

On a, en plus, une espèce d’effet domino : parce qu’on a une pénurie de personnel, bien, les personnes qui travaillent là ont comme une surcharge de travail. Donc, c’est encore moins attrayant parce que les personnes qui acceptent de venir travailler travaillent dans un contexte où il manque de personnel, donc qui ont beaucoup de choses, plus que normalement, à faire.

C’est pour ça que vous m’avez souvent entendu le dire depuis un an. Au cœur de la négociation des conventions collectives, on veut augmenter les salaires des préposés aux bénéficiaires d’un pourcentage plus grand que les autres travailleurs qui travaillent pour le gouvernement du Québec, que ça soit dans la fonction publique ou dans les différents réseaux.

Je comprends que ce n’est pas simple négocier ça. Traditionnellement, quand je regarde les gouvernements qui se sont succédé, habituellement, les grands syndicats, qui représentent toutes sortes de groupes d’employés, demandent la même augmentation de salaire en pourcentage pour tous les employés. Certains syndicats ont de l’ouverture, donc, d’autres en ont moins, donc ce n’est pas simple, cette négociation-là. Comme vous le savez, on a essayé de l’accélérer. Là, on continue les discussions, mais ce n’est pas nécessairement simple de donner une augmentation permanente plus importante aux préposés aux bénéficiaires.

Ce qu’on a fait, c’est qu’on a donné un boni temporaire, donc une bonification de la rémunération, 8 % pour les personnes qui sont directement avec les patients, puis, dans le secteur privé, une augmentation de 4 $ de l’heure. Ce que je rappelle, là, il y a des gens qui gagnaient seulement 13 $ de l’heure, là. Donc, même à 17 $ de l’heure, là, ce n’est pas suffisamment attirant. Puis en plus, bien, ce sont des primes qui sont temporaires. Tant qu’on ne s’est pas entendus avec les syndicats, ça reste des primes qui sont temporaires.

Et actuellement on n’a pas assez d’inscriptions, entre autres en formation professionnelle, pour des gens qui voudraient devenir préposés aux bénéficiaires. Donc, on a un défi d’attirer des jeunes mais aussi des moins jeunes à devenir préposés aux bénéficiaires. Il faut que ça soit plus valorisé. Évidemment, on ne peut parler de valorisation sans parler de salaire, quoique le contexte aussi fait qu’étant donné qu’il y a une pénurie, bien, c’est dur travailler comme préposé aux bénéficiaires. Donc, on a un peu comme l’œuf et la poule : tant qu’on n’a pas attiré plus de préposés, la situation est encore plus difficile. Mais c’est le grand défi qu’on a, puis ce n’est pas un défi qui est nouveau, c’est un défi qui est là depuis des années, qu’il y a de la pénurie de personnel. Puis en particulier, là, je vous dirais, depuis un an, on a eu deux augmentations budgétaires importantes, mais il reste que beaucoup de postes sont affichés mais non comblés.

Je pense que, dans le contexte actuel, il y a quelque chose qui est encourageant, c’est qu’il y a beaucoup de métiers, je pense, entre autres, aux magasins de détail, peut-être autour du tourisme, de la restauration, des gens qui, peut-être, pourraient se réorienter pour devenir préposés aux bénéficiaires. Mais tout commence par une meilleure augmentation des salaires.

Donc, ce que je veux vous dire, c’est qu’avant même que la crise commence, la crise de la COVID-19, on avait un problème de pénurie de personnel dans nos résidences de personnes âgées. Et là la situation s’est empirée. D’abord, il y a du personnel qui a été infecté, soit dans les résidences, soit parce qu’ils avaient voyagé, ou pour toutes sortes de raisons, comme simples citoyens. Donc, on a une partie du personnel qui est infectée.

Puis on me dit aussi qu’il y a une partie du personnel, puis je peux les comprendre, qui ont des inquiétudes puis qui ne veulent pas aller travailler dans des milieux où il y a des patients qui ont la COVID-19. Je pense qu’on peut tous comprendre ça. Malgré les équipements de protection, il y en a qui ont des craintes.

Donc, on se retrouve dans une situation où, avant la crise, on avait une pénurie de personnel. On était en train de négocier pour augmenter les salaires pour que ça soit plus attractif, pour qu’on ait plus de jeunes et de moins jeunes qui s’inscrivent dans les écoles pour devenir préposés aux bénéficiaires. Puis là, bien, s’ajoute une situation où c’est encore moins attrayant. Donc, on a vraiment un gros défi. C’est un défi qui est plus, je dirais, à moyen terme.

Mais on a une crise, là, à gérer. Et là, pour gérer la crise, on a redéployé 1 100 personnes pour les envoyer là où c’est le plus critique, plus 450 médecins, puis on est en train d’en ajouter, autant des omnis que des spécialistes. Par contre, puis je le dis, je faisais la revue, tantôt, avec Marguerite, de toutes les résidences une par une, il y a encore des résidences actuellement qui manquent d’employés. Donc, on cherche toutes sortes de moyens d’identifier des employés qu’on pourrait envoyer. Et donc ça fait partie de nos priorités.

Mais, malgré la situation qui est difficile, je veux quand même vous dire que la grande majorité des résidences fonctionne bien. Les gens sont bien soignés. Le personnel est attentionné, dévoué. Donc, dans la grande majorité des cas, ça va bien. Puis j’ai demandé aussi, d’une façon très claire, là, qu’il y ait une personne, pour chaque résidence, qui soit désignée pour faire le lien avec les familles. Ça ne sera pas, dans tous les cas, une infirmière ou un médecin, mais c’est important qu’il y ait ce lien-là, parce qu’on a quand même, puis on en parlait avec le Dr Arruda, une inquiétude sur le moral de certaines personnes, là, qui sont dans une situation qui est difficile.

Quelques points additionnels. D’abord, les tests, là, vous avez vu qu’il y a un nouveau test qui se fait rapidement, là. En une heure, on peut avoir le résultat. On en a commandé pour être capables d’en faire 200 000. Donc, on pense qu’avec ça on va être capables, là, de faire tous les tests qu’on a besoin dans les prochaines semaines.

Les équipements de protection, ça va bien. Il y a un endroit où on est plus serrés, c’est les blouses, mais là on pense que, d’ici une semaine, maximum deux, on devrait être capables de commencer à avoir des blouses qui sont fabriquées au Québec, qui vont combler la pénurie.

Reste un problème avec certains médicaments, médicaments de sédation. Donc, les personnes qui souffrent d’anxiété ou qui ont besoin d’être calmées, endormies, tous les médicaments de sédation, il y a effectivement, là, peut-être à peu près pour une semaine de médicaments, mais là on cherche partout, avec le gouvernement fédéral, des solutions.

Je veux aussi vous dire qu’on a, avec autant les syndicats que le patronat, convenu d’ajouter quelques emplois qui vont être rouverts. Donc, il y a des ministres, au cours de la journée, qui vont vous annoncer... on va comme élargir un peu la liste des services prioritaires. Je pense, entre autres, à la construction domiciliaire. On s’est assuré, avec la Santé publique, que tous les protocoles étaient mis en place pour protéger ces employés-là, entre autres qu’ils restent toujours à deux mètres les uns des autres, mais on ne veut pas ajouter une crise du logement par-dessus la crise qu’on vit actuellement.

Une bonne nouvelle, je pense entre autres aux parents, mais aussi aux enfants, c’est à partir d’aujourd’hui que Télé-Québec va diffuser des émissions éducatives, donc autant pour les plus petits, préscolaire, primaire, que pour le secondaire. Donc, au secondaire, entre autres, ils vont avoir un petit peu de science avec Martin Carli, puis des fois, un petit moins sérieux, avec Pier-Luc Funk, là, mais il y a des excellents animateurs, animatrices, là, autant pour les tout-petits que pour les ados, puis ça commence aujourd’hui.

Bon, maintenant, mes remerciements du jour, vous allez comprendre que c’est pour tous ceux et toutes celles qui travaillent dans nos CHSLD et nos résidences pour aînés. Je le sais qu’à certains endroits il manque de personnel. Je sais que c’est stressant, parce que le personnel essaie d’aider, mais ils se rendent compte qu’ils ne peuvent pas tout faire. Comme je dis souvent à Isabelle, à l’impossible nul n’est tenu, hein ? Donc, l’important, c’est que chacun fasse son possible, fasse le mieux qu’il peut avec les circonstances. Et, bien, moi, je dis, à tout le personnel, entre autres des CHSLD, ne lâchez pas, là, on travaille sur toutes sortes de scénarios pour continuer de vous envoyer des renforts, mais c’est très, très, très important ce que vous faites pour nos aînés.

Donc, même si la situation dans les résidences pour personnes âgées est difficile, il reste que, quand même, quand on regarde les données, la situation générale, quand même, se stabilise. Ça ne veut pas dire qu’il faut relâcher les consignes. Entre autres, on reste toujours à deux mètres des autres personnes. Ça va sauver des centaines de vies de continuer de le faire. Puis, bien, je dis, à tout le monde, courage, les beaux jours vont revenir. Merci. »

http://www.assnat.qc.ca/fr/actualites-salle-presse/conferences-points-presse/ConferencePointPresse-59301.html. Consulté le 13 avril 2020.

Yvan Perrier

Yvan Perrier est professeur de science politique depuis 1979. Il détient une maîtrise en science politique de l’Université Laval (Québec), un diplôme d’études approfondies (DEA) en sociologie politique de l’École des hautes études en sciences sociales (Paris) et un doctorat (Ph. D.) en science politique de l’Université du Québec à Montréal. Il est professeur au département des Sciences sociales du Cégep du Vieux Montréal (depuis 1990). Il a été chargé de cours en Relations industrielles à l’Université du Québec en Outaouais (de 2008 à 2016). Il a également été chercheur-associé au Centre de recherche en droit public à l’Université de Montréal.
Il est l’auteur de textes portant sur les sujets suivants : la question des jeunes ; la méthodologie du travail intellectuel et les méthodes de recherche en sciences sociales ; les Codes d’éthique dans les établissements de santé et de services sociaux ; la laïcité et la constitution canadienne ; les rapports collectifs de travail dans les secteurs public et parapublic au Québec ; l’État ; l’effectivité du droit et l’État de droit ; la constitutionnalisation de la liberté d’association ; l’historiographie ; la société moderne et finalement les arts (les arts visuels, le cinéma et la littérature).
Vous pouvez m’écrire à l’adresse suivante : yvan_perrier@hotmail.com

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