Régis Labeaume et les régimes de retraite des travailleurs
Depuis le printemps dernier, le SCFP attire l’attention des Québécois à l’importance d’épargner pour sa retraite. Certains milieux de travail ont pu négocier des régimes de retraite complémentaires en échange de salaire afin d’épargner pour leurs vieux jours. « Les travailleurs se sont payé ces régimes. Ils l’ont fait parce que les rentes du Québec sont insuffisantes. Ces régimes ont subi énormément de pressions ces dernières années, mais on a vu qu’avec un peu de bonne volonté et la négociation, nous sommes capables de les protéger et d’assurer leur pérennité », a expliqué Denis Bolduc, secrétaire général du SCFP-Québec.
Malgré les sorties colorées du maire de la Ville de Québec, Régis Labeaume, il y a des solutions envisageables qui respectent autant les finances publiques que les employés. Regardez ce qui s’est fait récemment avec les cols bleus de Montréal, les cols bleus de Laval et les travailleurs à Radio-Canada.
Campagne pour améliorer le Régime de rentes du Québec (RRQ)
Toutefois, ce n’est pas tout le monde qui a un régime de retraite complémentaire au travail. La meilleure façon d’assurer la stabilité financière pour tout le monde est d’améliorer les régimes de retraite publics. « Il faut s’attaquer au problème de base : les régimes publics ne suffisent pas à assurer une retraite décente pour tous les Québécois », a précisé Denis Bolduc. « Il faut améliorer le Régime de rentes du Québec (RRQ) pour assurer une meilleure retraite pour tous, et c’est le RRQ qui offre le meilleur investissement, au meilleur coût. »
Québec
Presque la moitié des personnes âgées de 65 ans et plus dans la région de Québec bénéficient du Supplément de revenu garanti (SRG). Le SRG est un indicateur de faible revenu, car il s’ajoute aux rentes et assure un revenu additionnel aux personnes âgées vivant une situation financière particulièrement précaire. « C’est trop ! », a déclaré Lucie Levasseur, présidente du SCFP-Québec. « La question du financement de la retraite est un enjeu social de première importance et le mouvement syndical fait de cet enjeu le combat de l’heure ! »
« Des retraités qui vivent sous le seuil de la pauvreté, ça ne devrait pas exister ! On se bat en tant que syndicat pour vivre décemment, mais aussi pour vieillir décemment ! », de conclure Lucie Levasseur.