La vision de Charest : primauté à l'enrichissement individuel. |
La vision des étudiant-e-s : primauté au bien commun. |
D'un côté, un dogme néolibéral nettement dépassé par les crises qui secouent la société. |
De l'autre, des gens d'un peu partout, courageux et créatifs, porteurs du printemps d'un monde à naître où l'être humain et la justice sociale sont au cœur de cette société en devenir. |
D'un côté, l'argent. |
De l'autre, les gens. |
D'un côté le chacun pour soi. |
De l'autre l'entraide, la solidarité. |
D'un côté, les droits individuels au mépris des droits collectifs. |
De l'autre, les droits individuels sans renier les droits collectifs. |
D'un côté la compétition. |
De l'autre la coopération. |
Pour l'un : le libre-échange ou free-trade. , |
Pour l'autre : le commerce équitable ou fair-trade. |
Pour l'un : la globalisation et ses dérégulations, délocalisations, privatisation, et ce qui s'ensuit : crises financières, dettes, fermeture d'usines, chômage... |
Pour l'autre : une économie de proximité au service des gens. |
Pour l'un : l'agrobusiness et la dégradation des sols, les OGM, les pesticides, les herbicides. |
Pour l'autre : la souveraineté alimentaires, l'agriculture biologique, le soutien aux producteurs d'ici. |
D'un côté : cap sur les énergies fossiles. |
De l'autre : cap sur les énergies renouvelables. |
D'un côté : le « free for all » pour les minières. |
De l'autre : l'urgence de nous réapproprier nos ressources. |
D'un côté : exploitation effrénée des ressources naturelles peu importe les dommages à l'environnement, peu importe ce qu'on laisse aux générations futures. |
De l'autre : utilisation judicieuse et respectueuse des ressources de la nature. |
D'un côté : les subventions aux grandes entreprises. |
De l'autre : l'encouragement aux petites entreprises et aux coopératives. |
Pour l'un : le moins d'impôt possible pour les nantis, un laisser-passer pour les paradis fiscaux. |
Pour l'autre : la justice fiscale, l'abolition des paradis fiscaux. |
Les alliés de Charest : les grands médias corporatifs, les banquiers, les grandes compagnies, tous ceux qui ne vivent qu'en fonction de leur propre intérêt. |
Les alliés de ce monde nouveau : les médias indépendants, alternatifs et tous les solidaires qui veulent une société où tous ont accès à l'éducation et au système de santé sans égard à l'épaisseur de leur portefeuille. |
L'un : la ploutocratie. |
L'autre la démocratie. |
Bien des gens, s’ils étaient correctement informés, n’oseraient jamais appuyer ces politiques de droite et changeraient de camp
Charest a dit : « C’est l’avenir du Québec qui se joue dans ce conflit ». Pour une fois, je suis d’accord avec lui. Quel avenir voulons-nous pour le Québec ? Un monde dominé par la cupidité ou un monde d’égalité, de fraternité ?
Rien de mieux pour conclure que cette invitation de Mes Aïeux à la société du Québec : http://www.youtube.com/watch?v=pPUzVngXj00
Belle demoiselle, dites vite, dites quand,
Car il est temps, plus que temps
De choisir son camp.
Françoise Breault
Mai 2012