L’extractivisme, ce pillage des ressources naturelles de la planète par la force, a donné à l’Europe puis aux États-Unis les moyens de dominer le monde. Depuis la disparition des colonies, la dette illégitime, nouvelle violence imposée aux pays dits « en développement », a permis d’assurer la continuité du pillage. Cette dette a amplifié le système extractiviste, initialement appliqué aux produits fossiles et agricoles, en l’étendant aux ressources financières du Sud puis aujourd’hui du Nord. Elle impose le remboursement par les populations de dettes dont elles ne sont pas responsables mais victimes. Dette et extractivisme sont intimement liés. Facteurs d’injustice, de corruption, de violences sociales et environnementales, ils sont également à l’origine du dérèglement climatique.
Des alternatives pour créer une société post-extractiviste, soucieuse du climat et des peuples existent. L’audit et l’annulation des dettes illégitimes, la réduction des inégalités, la fin du pillage extractiviste, sont quelques-uns des combats citoyens essentiels proposés dans ce livre.
La dette ou comment s’en débarrasser
mardi 13 janvier 2015 /
Conférence le 29 novembre à Nîmes, proposée par Horizons, La Coopérative des Livres et des Idées, dans le cadre de la première "Féria du livre de la critique sociale et des émancipations"
Nicolas Sersiron est l’auteur de Dette et extractivisme, Ed. Utopia. Il est est président du CADTM France. L’audit et l’annulation des dettes illégitimes, la réduction des inégalités, la fin du pillage des ressources, sont quelques-uns des combats citoyens qu’il propose.
tiré du site du CADTM