Nous reproduisons un extrait d’un article tiré du site La grande marche pour la protection des forêt
https://www.lagrandemarche.ca/à-propos
La Grande Marche pour la protection des forêts veut marquer un grand tournant de la transition économique, écologique et sociale nécessaire pour assurer la santé et le bien-être des générations présentes et futures.
POURQUOI ?
Près d’une centaine de projets d’aires protégées, en terre publique dans le sud du Québec, sont proposés depuis de années par les fonctionnaires du Ministère de l’Environnement et de la lutte aux changements climatiques (MELCC), des communautés autochtones, des groupes citoyens, des MRC, des municipalités, des organismes communautaires et des scientifiques. Ces projets pour protéger des territoires importants de biodiversité ont été écartés par le gouvernement. Ces aires auraient permis mieux satisfaire notre engagement avec l’ONU pour protéger des réseaux écologiquement représentatifs et bien reliés d’aires protégées et aussi pour reconnaître les besoins de base de communautés autochtones et locales. Au lieu, des territoires au nord où il y a moins de biodiversité ont été choisis. Protéger au Nord c’est bien, mais le sud du Québec, plus riche en diversité d’espèces et plus menacé par les activités humaines, a aussi besoin de protection ! Chaque fois qu’une espèce disparaît, nous perdons un fidèle allié et l’équilibre fragile de la nature est mis en danger. Nous mettons donc notre propre santé en danger...les scientifiques le disent, la biodiversité c’est la santé de tous les êtres vivants...dont les humains.
LES AIRES PROTÉGÉES...JUSTE AU NORD ?
QUI ?
Un élément central de la démarche est de rassembler la diversité humaine (autochtone-allochtone, femme, homme, personne non genrée, personne racisée, aînés, jeunes et +). La diversité est une richesse partout. Nous honorons les peuples autochtones qui prennent soin et protègent les forêts, les animaux, les plantes et l’eau depuis les temps immémoriaux. En s’inspirant de leurs expériences et luttes passées et présentes, nous marchons tous et toutes ensemble pour notre futur commun. Cette Marche est une chance de se connaître et de créer une culture d’empathie* qui reconnaît la richesse de chaque personne, espèce et peuple. Aujourd’hui, nous devenons TOUS des gardiens des forêts et des générations futures. Le collectif initiateur de cette marche rassemble des Québécois et des Autochtones.
Qui est le comité de la Grande Marche : Le collectif initiateur rassemble des Québécois et des Autochtones. C’est un groupe de personnes bénévoles de différentes régions du Québec qui s’impliquent depuis longtemps pour protéger la biodiversité de manière rassembleuse. Les personnes de ce collectif initiateur sont Patrick Gravel (botaniste), Jolyane Lamontagne (éducatrice en environnement), Marguerite Lepage Fisher (ainée) , Colin Perreault (éducateur et organisateur communautaire), Marie-Émilie Lacroix (médiatrice culturelle et chargée de cours à l’UQAR en études autochtones ), Emmanuelle Bourassa-Beaudoin (professeur de danse l’UQAM ) et Véronique Gaboury-Bonhomme (enseignante de biologie au CEGEP de l’Outaouais).
(...)
Les demandes et propositions de la Grande Marche pour la Protection des Forêts sont :
1)Assurer la protection de la centaine de projets d’aires protégées prioritaires dans le Sud du Québec en terres publiques, soit : les 83 projets de réserve de biodiversité soumis par le MELCC et les M.R.C., municipalités, organismes communautaires, communautés autochtones, citoyennes, citoyens et scientifiques au gouvernement ; les projets d’aires protégées d’initiative autochtone ; et les projets d’aires protégées portés par des communautés locales et à fort soutien populaire.
2) Soutenir la création d’un observatoire indépendant de la forêt, dont la mission serait d’intégrer la science, les savoirs autochtones et les aspirations citoyennes dans la gestion des forêts.
3) Empêcher la destruction des boisés urbains et périurbains dans les communautés métropolitaines et les MRC où le pourcentage de couvert forestier est inférieur à 50 %, en adoptant une loi inspirée de la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles.
4) Modifier la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier pour y inclure, préalablement aux opérations sur le terrain, de façon « significative et mesurable » : la conservation de la biodiversité sur l’ensemble du territoire forestier ; et des mesures immédiates pour la protection de l’habitat des espèces menacées et vulnérables et pour d’autres milieux d’intérêt pour la biodiversité, comme les milieux humides et les forêts anciennes.
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