Une interdiction ne ferait pas seulement en sorte qu’il devienne illégal à des nations de les utiliser ou de les posséder ; elle ouvrirait également le chemin à leur complète élimination.
Une année de débats et une résolution pour l’abolition des armes atomiques
Le 27 octobre 2016, au terme de près d’une année entière de débats pour faire avancer les négociations multilatérales sur le désarmement nucléaire dans le cadre de la première commission de l’ONU, 123 Etats ont voté la résolution L.41 intitulée « Faire avancer les négociations multilatérales sur le désarmement nucléaire ».
Cette négociation sur l’interdiction des armes nucléaires a été proposée par l’Afrique du Sud, l’Autriche, le Brésil, l’Irlande, le Mexique et le Nigeria, rejoints par 28 autres pays dont l’Indonésie, la Nouvelle-Zélande et la Thaïlande.
Son objet est de préparer et de négocier un Traité d’interdiction des armes nucléaires en 2017 au mois de mars par "une conférence ouverte à tous les Etats, avec la participation et la contribution d’organisations internationales et de la société civile, pour négocier un instrument juridique légalement contraignant chargé d’interdire les armes nucléaires et d’aboutir à leur élimination totale". Du jamais vu depuis 1945 !
Sur les 193 États membres des Nations unies, 177 ont participé à ce vote et 123 – soit 69,4 % des votants – ont approuvé la résolution L.41, malgré les pressions exercées à l’encontre notamment d’États africains (par la France) et d’Amérique latine et du Pacifique (par les États-Unis). 16 pays se sont abstenus et 38 ont voté contre.
La France, comme quatre (États-Unis, Russie, Royaume-Uni, Israël) des neuf puissances nucléaires mondiales, déclarées ou non, a voté contre cette résolution et s’est coupée ainsi des forces de paix et de la majorité des pays de la planète. La quasi-totalité des 28 pays de l’Otan (à l’exception des Pays-Bas qui se sont abstenus sous pression de leur parlement) et une dizaine d’autres pays bénéficiant du parapluie nucléaire américain ont également voté contre. Les états bellicistes exerçant une terreur sur le monde ne sont donc pas ceux que l’on nous présente à longueur de temps.
Parmi les autres puissances nucléaires déclarées, la Chine, qui a signé le traité de non-prolifération (TNP), le Pakistan et l’Inde, qui ne l’ont pas signé, ont choisi de s’abstenir, comme la Finlande, la Suisse ou le Maroc. Surprise : la Corée du Nord, neuvième puissance nucléaire, qui s’est retirée en 2003 du TNP, a voté en faveur de la résolution.
Fini donc le temps où les détenteurs d’armes atomiques maîtrisaient seuls le calendrier du désarmement nucléaire. Désormais, celui-ci est dicté par la majorité des États et des populations.
La France isolée des autres continents et pays
L’appui majoritaire pour ce traité d’interdiction a clairement été souligné par des déclarations conjointes émises par l’Afrique, l’Amérique latine et les Caraïbes, l’Asie du Sud-est et le Pacifique, ainsi que par des prises de position de plusieurs États européens.
Mais pour le gouvernement socialiste français (comme pour ceux de droite qui l’ont précédé) s’engager dans un processus de dénucléarisation serait... préjudiciable au maintien de la paix et de la sécurité internationales ! « Une nouvelle fois, la France est allée à l’encontre de la volonté d’une majorité de pays qui entendent interdire les armes nucléaires, et cela en contradiction avec les beaux discours de ses représentants sur le renforcement de la sécurité internationale et la lutte contre la prolifération nucléaire", s’indigne ainsi l’ancien ministre de la défense et président d’Initiatives pour le désarmement nucléaire (IDN) Paul Quilès.
Pourtant la pertinence et l’efficacité de cette option stratégique totalitaire montre bien ses limites avec la multiplication des conflits conventionnels et la prolifération du terrorisme.
Totalement inopérantes pour juguler le terrorisme, la « dissuasion nucléaire » et les armes atomiques lui empruntent le même mépris pour la vie humaine en le multipliant. Elles menacent d’anéantir des millions de personnes, des populations entières, et l’humanité elle-même, car une guerre nucléaire rendrait la terre invivable.
Un tel pouvoir d’anéantissement est concentré entre les mains d’une dizaine de chefs d’État dont le Président-monarque français qui peuvent décider d’en user à tout moment, sans procès ni appel, et exécuter eux-mêmes leur sentence dans le quart d’heure qui suit leur décision. Jamais les peuples des États dotés d’armes nucléaires n’ont été consultés, pas plus que ceux des États non dotés, alors qu’ils sont tenus de les financer et qu’elles mettent en jeu leur propre survie aussi bien que celle des autres peuples !
Le jour même du vote de la résolution L.41, le Parlement européen adoptait par 415 voix contre 124 et 74 abstentions une résolution soutenant ce texte des Nations unies. Quelques jours plus tôt, six prix Nobel (dont José Ramos-Horta, Mohamed Yunus et Kailash Satyarthi, prix Nobel de la paix 1996, 2006 et 2014) avaient lancé un appel commun sous le titre « Finissons-en avec le nucléaire ».
Face à ce mouvement en faveur de l’abolition des armes nucléaires, le ministère des Affaires étrangères français est allé jusqu’à faire pression sur les eurodéputés hexagonaux afin qu’ils votent « non » à la résolution de soutien au processus de l’ONU proposée au Parlement européen !
La posture agressive et menaçante de la France bafoue les droits de l’homme et discrédite le pays
Depuis 1960 la France possède des armes nucléaire de destruction massive. Plus de 300 milliards d’euros ont été engloutis dans cette monstruosité sur le dos des contribuables. Paris reste aveuglément fidèle à sa doctrine fanatique et erronée de « dissuasion nucléaire ». De droite ou socialiste les gouvernements successifs n’ont eu de cesse que de développer les armes atomiques malgré la signature de la France au bas du Traité de Non Prolifération (TNP).
Les 300 bombes tricolores pourraient faire près d’un milliard de morts , « des femmes, des enfants, des vieillards carbonisés en un millième de seconde, et des centaines de milliers d’autres mourant au cours des années suivantes dans des souffrances atroces. N’est-ce pas un crime contre l’humanité ? » (Alain Peyrefitte à Charles de Gaulle, le 4 mai 1962).
Même un conflit nucléaire impensablement limité engendrerait des conséquences mondiales sur les productions alimentaires, le développement socio-économique, les projets d’avenir. Retour à la caverne et sans la bougie.
Si le volume des armes nucléaires a bel et bien diminué depuis la fin de la Guerre froide (de 70 000 ogives nucléaires à 15 000 en 2016), les puissances nucléaires (États-Unis, Russie, Royaume Uni, France, Chine, Israël, Inde, Pakistan, Corée du Nord) se sont toutes lancées dans de vastes programmes de modernisation de leurs arsenaux. À titre d’exemple, la France a lancé des études pour renouveler ses sous-marins nucléaires lanceurs d’engins, ses missiles balistiques, et a débuté l’augmentation annuelle de son budget “dissuasion” dans le but d’arriver à un doublement – plus de 6 milliards d’euros – à l’horizon 2022. Et le candidat à l’élection présidentielle du parti au pouvoir, Benoît Hamon, s’inscrit dans cette violence institutionnelle sur les peuples proposant même de construire en plus un second porte-avions nucléaire.
Cette position est contraire au droit international, qui fait obligation aux États nucléaires ayant ratifié, comme la France, le traité de non-prolifération (TNP), « de poursuivre de bonne foi et de mener à terme des négociations conduisant au désarmement nucléaire dans tous ses aspects, sous un contrôle international strict et efficace » (Cour internationale de justice, avis consultatif du 8 juillet 1996).
Contraire aussi à la Constitution française, qui place les droits de l’homme au-dessus de tout et impose leur respect, ainsi que le respect des traités.
Contraire au bon sens, car il est illogique de défendre les valeurs républicaines, dont la fraternité, en menaçant de commettre des crimes contre l’humanité ; illogique de lier les « intérêts vitaux » de la France à l’emploi d’armes fatalement suicidaires contre un pays qui en aurait aussi ; illogique de prétendre garantir sa sécurité par ces armes, tout en les interdisant aux autres ; illogique d’encourager ainsi leur prolifération, tout en prétendant la combattre ; illogique de vouloir faire des économies et de gaspiller des milliards dans des engins de mort inutilisables contre d’autres États nucléaires, incapables de dissuader des terroristes, et redoutables entre leurs mains, s’ils parviennent à s’en procurer.
Contraire à la démocratie, enfin, car le peuple français n’a jamais été consulté
L’hypocrisie des Etats terroristes nucléaires
Après 2000 essais atomiques dont 210 français, le 5e essai nucléaire nord-coréen a fait trembler, voici quelques mois, la terre et provoqué l’indignation de la « communauté internationale ». Les Etats Unis, la Russie, la France, la Chine et la Grande-Bretagne, membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, exigent que la Corée du Nord renonce à sa rhétorique et à ses armes de terreur. Ils oublient juste de parler des leurs, infiniment plus nombreuses, autrement plus redoutables, leurs effets dévastateurs immédiats et sur le long terme, tant sur les populations que sur l’environnement.
L’humanité, aujourd’hui menacée dans sa dignité et son existence, doit disposer d’un droit fondamental : le droit à la survie, avec pour corollaire le droit des peuples à disposer de leur survie. Ce droit implique l’abolition des armes nucléaires, armes de destruction massive, de massacre, de crime contre l’humanité.
Plusieurs campagnes citoyennes d’interpellation : des députes et sénateurs pour un référendum d’abolition des armes atomiques, du Président de la République pour un vote positif à l’ONU, des candidats à la « présidentielle » pour se positionner pour le désarmement unilatéral
Parvenir au désarmement nucléaire ne peut dépendre que de la volonté des peuples pour contraindre leurs dirigeants à être à l’initiative du désarment nucléaire. Plusieurs « stratégies » sont possibles : des négociations bilatérales (telles celles entres Etats-Unie et Russie), des négociations multilatérales internationale telle la résolution L.41, le désarmement nucléaire unilatéral d’un pays spécifique renonçant à l’arme atomique.
Cessons d’être les complices passifs d’un Etat qui possède des centaines de bombes dont chacune est un crime contre l’humanité. La France libérée de son fanatisme atomique pourrait redevenir la patrie des droits de l’homme et retrouver un rayonnement intellectuel, culturel et moral en déclarant renoncer unilatéralement aux armes nucléaires.
Une campagne nationale est lancée par ACDN (Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire). Elle vise à obtenir l’organisation d’un référendum selon la Proposition de Loi Référendaire suivante : « Sur proposition d’un cinquième des parlementaires et après recueil par voie électronique du soutien d’un dixième des électeurs inscrits, un référendum sera organisé dans les meilleurs délais, dans l’ensemble du territoire français, sur la question suivante : "Voulez-vous que la France négocie et ratifie avec l’ensemble des Etats concernés un traité d’interdiction et d’élimination complète des armes nucléaires, sous un contrôle mutuel et international strict et efficace ?" »
Il faut donc 185 parlementaires sur 925 pour que l’initiative de référendum parlementaire soit validée (1/5 du Parlement) selon l’article 11 de la Constitution. Ce serait ainsi le premier référendum « d’initiative partagée », parlementaire et citoyenne*. Au 27 octobre 2016, 101 députés et sénateurs avaient déjà appelé à ce référendum. Ils sont 113** parlementaires aujourd’hui. Il ne manque plus à cette initiative que 72 signatures d’élu-es avant la fin de l’actuelle législature. A chacun-e donc à présent d’interpeller le-la député-e de sa circonscription pour que cette initiative puisse ouvrir enfin la voie à un monde sans armes nucléaires ! ( Proposition de loi à adresser à son député-e et sénateur-trice avec demande qu’il-elle la signe : ici ).
Une autre campagne contre l’arme nucléaire en France est lancée par le Mouvement pour une Alternative Non-violente, associé à d’autres mouvements, pour que les candidats à l’élection présidentielle se prononcent concernant l’arme nucléaire. Il s’agit d’interpeller les candidats à l’élection présidentielle : « Nucléaire : le désarmement, c’est maintenant »
L’arme nucléaire coûte chaque année au contribuable français 4 milliards d’€, sans aucun contrôle démocratique. Pour les militants de cette campagne, c’est « l’assurance de votre destruction ». Malgré les avancées que l’on semble observer au niveau de l’ONU pour l’interdiction de telles armes, comme ce fut le cas pour les bombes antipersonnelles, les pays dotés de l’arme atomique non seulement ne participent pas tous aux discussions, mais encore continuent de moderniser leur arsenal. Cela se fait en contradiction avec leur propre engagement dans le Traité de Non-Prolifération, pourtant signé par la France notamment. Dans ces conditions, privilégier le désarmement multilatéral mondial sans commencer par désarmer soi-même peu sembler utopique.
Oui, bien évidemment, au désarmement nucléaire mondial, mais le plus efficace est de commencer par désarmer soi-même ! ( http://www.francesansarmesnucleaires.fr/ ) . Une pétition de soutien est aussi proposée à la signature : ici .
Une troisième campagne à l’initiative de l’ICAN (campagne internationale pour abolir les armes nucléaires) *** et IDN (Initiatives pour le désarmement nucléaire) fait suite au refus de la France de voter en faveur de la résolution « Faire avancer les négociations multilatérales sur le désarmement nucléaire » adoptée à l’ONU par 123 États. Les organisations ont lancé une pétition, « François Hollande : Monsieur le Président, la France doit voter à l’ONU l’interdiction des armes nucléaires ! ». : ici .
Une autre initiative citoyenne : le Forum social mondial thématique antinucléaire (FST-AN) se prépare actuellement en France pour l’automne 2017. Un premier FST-AN a déjà été organisé au Japon à Tokyo en mars 2016, puis un autre s’est tenu à Montréal **** au Canada dans le cadre du Forum Social Mondial général en 2016. Ce sera donc la 3e édition en France dans l’un des pays plus nucléarisés au monde. Les collectifs, organisations, individuels contre le nucléaire militaire et civil sont invités à rejoindre « l’assemblée permanente » organisatrice à cette rencontre internationale, où seront partager les expériences et rechercher ensemble les moyens d’agir pour l’émergence d’un monde sans armes nucléaires et sans production d’énergie d’origine nucléaire. L’appel précise que contrairement aux affirmations du monde nucléocrate, les liens entre nucléaire civil et nucléaire militaire sont nombreux, le premier étant vecteur de prolifération du second, avec les mêmes acteurs : en France, Areva, CEA et EDF.
Le développement du nucléaire ne peut être une solution au problème du changement climatique non seulement parce que cette activité émet elle aussi des gaz à effet de serre (extraction, construction, transports, stockages et éventuel démantèlement) mais aussi parce que pour faire face aux besoins il faudrait construire des centaines de réacteurs atomiques avec la multiplication des risques et menaces que cela implique (accident, déchets, prolifération). En plus d’être coûteuse, la politique de dissuasion nucléaire, dont le nucléaire dit « civil » fabrique les produits de fission, est criminelle.
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* Le soutien citoyen par voie électronique de 10 % des électeurs inscrits pour que cette proposition de loi organisant la consultation puisse être déposée pourrait être ensuite ouvert en mars 2017 après validation de l’initiative par le Conseil Constitutionnel.
** Au 6 février 2017 : 113 signataires, dont 94 député(e)s, 10 sénatrices et 9 sénateurs : Laurence ABEILLE (94), Patrick ABATE (S.57)*, Eric ALAUZET (25), Brigitte ALLAIN (24), Sylviane ALAUX (64), Pouria AMIRSHAHI (HhdF9°C)**, Isabelle ATTARD (14), Danielle AUROI (63), Pierre AYLAGAS (65), Gérard BAPT (31), Serge BARDY (49), Huguette BELLO (974), Esther BENBASSA (S.94), Michel BILLOUT (S.77), Marie-Christine BLANDIN (S.59), Alain BOCQUET (59), Michèle BONNETON (38), Corinne BOUCHOUX (S.49), Christophe BOUILLON (76), Kheïra BOUZIANE-LAROUSSI (21), Jean-Pierre BOSINO (S.60), Marie-George BUFFET (93), Sylviane BULTEAU (85), Sabine BUIS (07), Jean-Jacques CANDELIER (59), Fanélie CARREY-CONTE (75), Patrice CARVALHO (60), Nathalie CHABANNE (64), Jean-Paul CHANTEGUET (36), Gaby CHARROUX (13), Gérard CHARASSE (03), André CHASSAIGNE (63), Jean-Michel CLEMENT (86), Laurence COHEN (S.94), Sergio CORONADO (HhdF3°C)**, Jean-Jacques COTTEL (62), Pascale CROZON (69), Cécile CUKIERMAN (S.42), Yves DANIEL (44), Ronan DANTEC (S.44), Annie DAVID (S.38), Florence DELAUNAY (40), Michelle DEMESSINE (S.59), Jean DESESSARD (S.75), Evelyne DIDIER (S.54), Marc DOLEZ (59), Fanny DOMBRE COSTE (34), Françoise DUBOIS (72 ), Cécile DUFLOT (75), William DUMAS (30), Jean-Louis DUMONT (55), Eric ELKOUBY (67), Marie-Hélène FABRE (11), Olivier FALORNI (17), Martine FAURE (33), Hervé FERON (54), Thierry FOUCAUD (S.76), Hugues FOURAGE (85), Jacqueline FRAYSSE (92), Geneviève GAILLARD (79), André GATTOLIN (S.92), Renaud GAUQUELIN (69), Jean-Patrick GILLE (37), Joël GIRAUD (05), Brigitte GONTHIER-MAURIN (S.92), Linda GOURJADE (81), Jean GRELLIER (79), Edith GUEUGNEAU (71), Chantal GUITTET (29), Chaynesse KHIROUNI (54), Jacques KRABAL (02), Bernadette LACLAIS (73), Conchita LACUEY (33), François-Michel LAMBERT (13), Jérôme LAMBERT (16), Pierre LAURENT (S.75), Anne-Yvonne LE DAIN (34), MIchel LEFAIT (62), Annick LE LOCH (29), Marie-Thérèse LE ROY (29), Michel LE SCOUARNEC (S.56), Bernard LESTERLIN (03), Serge LETCHIMY (972), Martine LIGNIERES-CASSOU (64), Noël MAMERE (33), Jacqueline MAQUET (62), Marie-Lou MARCEL (12), Jean-René MARSAC (35), Véronique MASSONNEAU (86), Michel MENARD (44), Kléber MESQUIDA (34), Paul MOLAC (56), Philippe NOGUES (56), Dominique ORLIAC (46), Hervé PELLOIS (56), Christine PIRES-BEAUNE (63), Philippe PLISSON (33), Elisabeth POCHON (93), Christophe PREMAT (FhdF2°C)**, Christine PRUNAUD (S.22), Catherine QUERE (17), Marie-Line REYNAUD (16), Marcel ROGEMONT (35), Barbara ROMAGNAN (25), Jean-Louis ROUMEGAS (34), Maina SAGE (987), Nicolas SANSU (18), Eva SAS (91), Gabriel SERVILLE (973), Jonas TAHUAITAI (987), Suzanne TALLARD (17), Catherine TROALLIC (76), Cécile UNTERMAIER (71).
[* S = Sénateur ou Sénatrice ** FhdF = Français établis hors de France]
*** Paul Quilès, Président, Ancien ministre de la défense ; Bernard Norlain, Vice-Président, Général de l’armée de l’air ; Jean-Marie Collin, Vice-Président, Expert auprès du PNND ; Michel Drain, Secrétaire, Conseiller auprès de la Conférence des évêques de France sur les questions de désarmement et de sécurité ; Le Comité de parrainage d’IDN est composé de : Gilles Candar, Président de la Société d’études jaurésiennes ; Valérie Cabanes, Juriste en Droit International spécialisée dans les Droits de l’Homme ; Jean-Pierre Dupuy, Philosophe, professeur à l’Université Stanford (USA), président de la commission d’éthique de l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) ; Marc Finaud, Ancien diplomate français, professeur associé au Centre de Politique de Sécurité, Genève (GCSP) ; Nicolas Hulot, Président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et pour l’Homme ; George Le Guelte, Ancien secrétaire du Conseil des Gouverneurs de l’AIEA ; Hervé Morin, Président de la région Normandie, ancien ministre de la Défense ; Jennifer Allen Simons, Présidente fondatrice de la Fondation Simons ; Mgr Marc Stenger, Evêque, Président de Pax Christi ; Cédric Villani, Mathématicien, directeur de l’Institut Henri-Poincaré, professeur à l’université de Lyon. Médaille Fields en 2010. Le Comité de pilotage ICAN France : Alexia Berny, AFCDRP – Maires pour la Paix France ; Patrice Bouveret, Directeur de l’Observatoire des Armements ; Sylvie Brigot-Vilain ; Michel Dolot, Le Mouvement de la Paix ; Daniel Hofnung, ATTAC France ; Dominique Lalanne, Armes nucléaires STOP ; Serge Perrin, Mouvement pour une Alternative Non-violente ; Silene Theobald, chargée de projet ICAN Youth.
**** https://fsm2016.org/appel-de-tokyo-pour-un-reseau-mondial-vers-un-monde-sans-nucleaire/
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