« Les effets des changements climatiques sont une réalité et cette transformation aura tôt ou tard des effets sur nos économies, nos emplois. C’est pour cela qu’il faut dès maintenant s’atteler à la tâche et réfléchir collectivement sur les conséquences de ces changements et ses impacts sur les emplois, les travailleurs et les travailleuses. Nous devons planifier dès à présent la transition énergétique pour éviter que les travailleurs et travailleuses soient laissés pour compte. Connaitre son présent pour mieux anticiper le futur c’est le défi que se donne la FTQ », déclare le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux.
Maurice et Centre-du-Québec : portrait de la région*
Le portrait socio-économique de la région a beaucoup évolué en raison principalement de la crise dans l’industrie forestière, des pâtes et papiers, de la métallurgie.
– Le taux d’accroissement de la Mauricie est en déclin.
– Le niveau de scolarité en Mauricie est 8 points de pourcentage plus bas que la moyenne québécoise.
– Le revenu médian d’une famille comptant un couple (62 970 $) demeure plus bas que la moyenne provinciale (69 840 $).
– Le taux de chômage est comparable à celui du Québec.
La vocation industrielle de la région axée sur les pâtes et papiers et la métallurgie pose plusieurs défis pour la région.
– Restructuration de ces secteurs d’activité (pâtes et papiers, métallurgie).
– Freiner la dévitalisation de la région en raison de la faible croissance et du vieillissement de la population.
– Hausser la qualification de la main-d’œuvre régionale.
Un passif environnemental important et des enjeux de transition juste
– En 2016, le volume annuel de vente d’essence et de carburant diesel pour la région était de 6,5 millions de litres par 5 000 habitants, comparativement à 5,3 pour l’ensemble du Québec.
– Le bilan carbone de 3 des 10 entreprises émettant le plus de gaz à effet de serre équivaut à l’émission de plus de 1 600 000 tonnes de CO2.
– La transition écologique de l’économie peut emprunter plusieurs avenues : par le développement d’une filière du lithium et de son vaste potentiel économique ; par la production de biocarburants ; par la valorisation des émissions de GES grâce à des projets de captation/utilisation mettant en lien émetteurs et industriels, en particulier en serriculture.
*Les données proviennent de l’ISQ.
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