« La FTQ a toujours milité pour la protection du droit à la vie privée et reste réticente à ce que des informations soient partagées sans le consentement de l’usager ou de l’usagère. Nous allons donc prendre le temps d’étudier le projet de loi et comptons bien participer au débat public » ajoute Daniel Boyer.
« Cela dit, la COVID-19 a démontré les failles de notre système public de santé. Depuis le début des années 1990 les différents gouvernements jouent aux apprentis sorciers avec leurs réformes. Le pouvoir a été centralisé dans les mains du ministre et on a démantelé la démocratie dans les instances du réseau. Les résultats ont été catastrophiques pour les personnes usagères. Nous avons des solutions pour améliorer le système de santé. Il est temps que les gouvernements cessent de jouer seuls dans leur carré de sable et se mettent à l’écoute de celles et de ceux qui donnent les services au quotidien : les travailleuses et travailleurs » mentionne le président de la FTQ.
« Nous réitérons ce que nous vous avons déjà déclaré lors des multiples commissions parlementaires des dernières décennies : que ce soit pour régler la pénurie de main-d’œuvre ou pour encourager le personnel en place à assurer les meilleurs services à la population, les seules avenues possibles sont de rendre le système attrayant, d’améliorer l’organisation du travail, d’investir les ressources nécessaires, d’offrir de la stabilité aux jeunes et de reconnaître la contribution quotidienne des travailleuses et des travailleurs », conclut Daniel Boyer.
Pour la FTQ il est urgent :
– D’améliorer l’accès à la première ligne et protéger le réseau de l’hospitalo-centrisme
– Améliorer les services dans les CHSLD et les soins à domicile ;
– Améliorer les conditions d’exercice d’emploi afin de favoriser l’attraction et la rétention du personnel ;
– Instaurer un régime public et universel d’assurance médicaments pour réaliser des économies et favoriser la justice sociale ;
– Revoir la rémunération des médecins.
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