« Ces retards sont inacceptables pour nos membres qui voient repousser à une date indéterminée leur bonification salariale, alors que c’est depuis avril 2019 que les salaires n’ont pas été ajustés. Quant aux montants forfaitaires et autres ajustements liés au maintien de l’équité salariale, on parle de sommes qui peuvent être dues depuis 2010 !, explique Karine Hudon, la présidente du syndicat local. Notre nouveau contrat de travail est clair sur la date du versement des sommes. À l’approche des Fêtes, les montants doivent être versés rapidement ».
À l’heure actuelle, selon la convention collective, un premier montant forfaitaire aurait dû être versé ; ce qui représente entre 0,33 $ et 0,66 $ par heure travaillée entre le 1er avril 2019 et le 31 mars 2020. Les ajustements salariaux doivent être faits avant le 5 décembre, mais on nous indique que ça ne se fera pas. Quant au règlement en équité salariale qui vise certains titres d’emploi, des versements qui viennent corriger des iniquités datant d’aussi loin que 2010 n’ont toujours pas été payés, alors que les montants devaient être versés au plus tard le 1er décembre. Seuls quelques ajustements pour certains titres d’emploi seront faits sur la paie du 2 décembre, mais pour le salaire du 2 avril 2019 et non en date du 1er avril 2021, soit la date de la nouvelle convention collective.
« On nous dit que si les paiements ne sont pas prêts, que c’est la faute du fournisseur du système de gestion de la paie qui doit adapter sa plateforme aux nouveaux paramètres prévus dans la convention collective. L’employeur a sa responsabilité. C’est lui qui négocie et qui a un contrat avec la compagnie qui fournit le système de gestion de la paie : Médisolution. Si ça ne marche pas, qu’il sorte son stylo et son chéquier, nos gens ont droit de se faire payer à temps selon les règles négociées de bonne foi », poursuit Mme Karine Hudon.
« L’employeur n’a fourni aucune date de paiement des sommes de rétroactivité malgré nos demandes répétées à ce sujet. Il n’y a aucune transparence, alors que les membres ne cessent de vouloir s’informer comme en témoignent tous les appels et toute la correspondance que nous recevons au bureau syndical. Il nous semble que ce n’est pas trop demander à la direction générale et aux ressources humaines de faire leur job. Ce fardeau à l’égard du personnel, c’est à eux de le porter », conclut la présidente du syndicat local, Karine Hudon.
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